Société

Filets sociaux, allocations financières: Le gouvernement prend en compte 100.000 nouveaux bénéficiaires

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Myss Belmondo a lancé les paiements des allocations aux 100.000 nouveaux bénéficiaires des filets sociaux. (Photo : DR)
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Le programme des Filets sociaux mis en œuvre en 2017, avait permis de toucher 227 000 ménages bénéficiaires dont 100 000 sont encore actifs en 2023, pour un montant de 96,68 milliards Fcfa redistribués aux ménages à ce jour. 

Afin de renforcer sa politique sociale et d’aide aux populations, le gouvernement va prendre en compte, 100.000 nouveaux bénéficiaires. La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Godo, a procédé le lundi 14 août 2023, dans la salle de conférence de son ministère, au lancement des paiements aux 100.000 nouveaux bénéficiaires du programme des filets sociaux. Ces bénéficiaires recevront leurs premières allocations trimestrielles de 36.000 Fcfa sur une période de trois (3) ans à compter du 21 août 2023. Selon elle, une telle action constitue l’une des manifestations concrètes de la solidarité gouvernementale vis-à-vis des populations. « C’est la confirmation d’une réponse concrète face aux chocs auxquels nos concitoyens les plus fragiles sont exposés, y compris la cherté de la vie », a-t-elle indiqué. Lors de cette conférence qu’elle a animée, Myss Belmonde a précisé que les 100 000 nouveaux ménages percevront en 2023, un montant total de transfert de 14,4 milliards de FCFA, soit un montant de 144 000 FCFA dû annuellement à chaque ménage. À l’en croire, ces bénéficiaires sont composés de 40 470 femmes et 59 530 hommes chefs de ménage. Ils sont répartis entre 14 régions avec 73 258 bénéficiaires dans le milieu rural et 26 742 ménages dans le milieu urbain.

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Les 14 régions concernées sont l’Agneby-Tiassa, le Bafing, le Cavally, le Gôh, le Guemon, le Hambol, le Haut-Sassandra, La Mé, le Lôh-Djiboua, la Nawa, le N’zi, le San-Pedro, le Tchologo et le Tonkpi. Le choix des 14 régions, a expliqué la ministre, « s’est fait en liaison avec la Banque Mondiale en tenant compte du niveau de couverture antérieure du programme et des statistiques qui présentent ces régions comme celles les plus touchées par la pauvreté aiguë ». Outre les paiements, la conférencière a indiqué que le programme des filets sociaux, c’est aussi des mesures d’accompagnement et un investissement dans le capital humain. À ce titre, elle a relevé que le programme a favorisé l’amélioration des conditions de vie de 78 % des ménages. Il a permis également d’enregistrer une baisse de 78 points de pourcentage du taux de pauvreté dans les villages ayant bénéficié des transferts monétaires et une baisse de 64 points de pourcentage du taux de pauvreté dans les villages ayant reçu la subvention en plus des transferts monétaires. Enfin, il a favorisé l’autonomisation des femmes et leur participation aux prises de décisions. Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Multisectoriel d’Appui au Système national des Filets Sociaux (PAFS), faut-il le rappeler, des accords de prêts et de dons entre l’État de Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale, ont permis de mobiliser 121 milliards de Fcfa sur la période 2023-2026. C’est donc ce montant qui permet à la Côte d’Ivoire de dérouler ce programme de filets sociaux.

MZ

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