C’est ainsi qu’un afterwork de réseautage et de leadership au féminin, autour du thème : « Comment utiliser la technologie pour simplifier le quotidien et soutenir l'ambition des femmes ? » a été organisé, ce jeudi 16 mars 2023, par Leadway Assurance, à son siège sis à Cocody 7e tranche. La «disparité d’environ 50% » entre homme et femme est une réalité, a relevé la présidente du conseil d’administration de la compagnie d’assurance, la ministre Ginette Yoman. « L’égalité de genre est une problématique qui vise à réduire les disparités entre hommes et femmes » dit-elle tout en précisant que pour deux hommes qui ont accès à des opportunités dans différents domaines, une seule femme a le même accès.
Ces disparités qui sont une réalité dans tous les compartiments de la société, il est possible de les enrayer et d’œuvrer efficacement en faveur de l’autonomisation de la femme. C’est à cette conclusion qu’est arrivé le panel de femmes inspirantes, toutes cheffes d’entreprise, qui ont montré comment la technologie a été déterminante à un moment dans le développement de leur business. Pour sa part, Rosine Vonan, Directrice marketing et business development de Leadway – qui a longuement montré comment le digital peut servir les droits de la femme, son autonomisation et son émancipation - a présenté des solutions pour aider les femmes dans différents domaines de la vie. Plusieurs autres femmes qui ont pris part à cette activité ont partagé leurs expériences ainsi que celles de leurs entreprises.
Le digital au cœur de l’épanouissement de la femme
Selon Charles-Yvan Tanon, de la Société Financière Internationale (SFI), membre du groupe de la Banque mondiale, l’utilisation du digital a permis à l’institution financière de dépasser les frontières qui paraissaient infranchissables il y a quelques années. « Sans le digital on n’aurait pas pu faire le travail qu’on a fait », note-t-il, avant de souligner la nécessité d’aider les femmes à entreprendre et à améliorer leurs conditions de vie. Avec l’expérience d’Akouba Angola, fondatrice de Dabali Xpress, elle affirme également avoir énormément profité du digital pour transformer « une audience disponible » en clientèle. Avec une stratégie de communication basée à 80% sur les réseaux sociaux, donc sur le digital, son entreprise a su positionner sa chaîne de restauration. Elle a ainsi indiqué que 36% du chiffre d’affaires de l’organisation est réalisé sur le digital. « Il y a une stratégie derrière, des valeurs qu’on incarne, un life style, une certaine éthique. Ce qui nous a permis de convertir tous nos clients de vêtements en ligne en clients du restaurant », a précisé Akouba Angola.
Pour sa part, Mlle Line Beugré, 2ème vice-présidente de la Fondation Asha, a expliqué que sa fondation œuvre aux côtés des femmes du monde rural en leur donnant des cours pratiques de gestion à travers des supports audio et vidéo, pour leur permettre de mieux gérer leurs revenus, épargner. Elle ne peut aujourd’hui se passer de la technologie qui a un impact important sur ses activités.
« Mon expérience aurait été totalement différente, j’aurais même peut-être déjà abandonné plus rapidement. Avec internet, on a des feedback systématiques et on sait si on aime ou pas notre projet. On n’aurait pas eu autant de visibilité sans internet », soutient Amie Kouamé, fondatrice d’Ayana Webzine. Elle se dit confiante aux capacités des femmes qui font des choses extraordinaires afin d’assurer leur autonomisation en usant du digital pour montrer leur savoir-faire à la face du monde.
Joël DALLY