La route tue, c’est un fait. Le gouvernement ivoirien s’est engagé à réduire le nombre d’accidents de la route de 50% d’ici à 2030. Le ministère en charge de la sécurité n’est pas resté en marge de la stratégie nationale pour la Sécurité routière telle qu’adoptée par l’Etat. Trois axes structurent cette stratégie. Notamment, l’efficience de la riposte, l’anticipation par la mise en œuvre des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au service de la sécurité routière et l’engagement citoyen. De par ses attributions en matière de sécurisation des personnes et des biens, le ministère de l’Intérieur et de la sécurité est partie prenante à la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité routière.
Cette politique se décline en action préventive mais aussi et surtout par la répression des infractions au code de la route. « A ce jour, grâce aux efforts conjugués des structures sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, telles que la Police Spéciale de la Sécurité Routière, l’Unité de Régulation de la Circulation, la Brigade spéciale de circulation et de régulation ainsi que le Commissariat de la voie publique, le nombre d’accidents de la circulation est en recul », s’est félicité Vagondo Diomandé. Il a dressé le bilan des accidents de la route qui ont eu lieu depuis 2021.
Ainsi, au niveau du nombre des accidents, une réduction de 26,35% au mois de septembre et 22,97% au mois d’octobre. Au niveau des personnes tués, l’on a enregistré une baisse de 44,44% en septembre 2021 et 48,14% en octobre 2021.
S’agissant des personnes blessées, l’on note une baisse de 25,1% en septembre 2021 et de 26,8% en octobre 2021.
Une amélioration notable de la fluidité routière aux heures de grands trafics sur les principaux axes routiers a été observée. En vue de conserver ces acquis, le ministre Vagondo Diomandé s’engage au déploiement de la vidéo verbalisation, au démarrage du nouveau système d’immatriculation et de pose de plaque sécurisée ainsi qu’au renforcement de la répression des infractions au code de la route l’ouverture de centre de formation des conducteurs à l’intérieur du pays.
Bema Bakayoko
