Société

Résurgence des embouteillages – Abidjan, victime des travaux d’urbanisation

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le calvaire des automobilistes à Abidjan
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Depuis fort longtemps, les ivoiriens font face à des problèmes de mobilité urbaine. L’État fait donc de son mieux pour pallier à ce problème avec une série de construction de voiries, de ponts, d’échangeurs etc. Mais ces derniers temps, une nouvelle version des bouchons à Abidjan n’arrête pas de sévir.

Personne ne s’attendait au revers de la médaille des nouvelles constructions de route dans la capitale économique. Cela fait un peu plus d’une décennie que la Côte d’Ivoire connait et tente de trouver une solution « aux embouteillage de la mort». Ce véritable calvaire qu’endure tout individu possédant un véhicule. Ce réel tourment pour les yeux du piéton.

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De Cocody, à Bingerville, en passant par le Plateau, Adjamé, Marcory, Treichville pour ne citer que celles-là, rien ne peut se faire pour améliorer la circulation. Tous, sommes pris au piège par cette toile tissée.

« C’est vrai que nous connaissons les embouteillages depuis longtemps, mais ces derniers temps ils sont juste incroyables ! Et les travaux faits pour prolonger le Latrille n’arrangent rien au contraire, on a droit maintenant à des bouchons 5.0 qui commencent depuis le carrefour de la vie et qui s’intensifient à la station de Pétro Ivoire. De la station Pétro Ivoire au château, on peut se taper un temps fou ». C’est ce que nous raconte un jeune travailleur à bord de son véhicule.

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En effet, nombreux sont ceux qui se prononcent sur la question et accusent pour la majeure partie du temps les travaux d’élargissement, de prolongement etc. effectués sur certaines voies Ces travaux qui étaient tant sollicités par les populations se sont retournés contre elles. Jean Luc, nous explique que « le prix à payer pour la liberté a toujours été comme un sacrifice sanglant, on ne peut donc que se plier à ce qui se passe et espérer que d’ici peu tout s’améliore avec ces voies qui seront empruntées désormais».

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Tandis que les uns accusent les travaux de réhabilitations, les autres penchent plus pour l’excès d’entreprise que l’on trouve à la mégalopole économique ivoirienne : il faut donc décentraliser. Henri Joël T. explique que « même si les voitures volaient, il y’aurait encore des embouteillages dans les cieux. Il faut juste que l’Etat décentralise l’administration vers l’intérieur pour désengorger Abidjan. Cela permettra pourquoi pas aux réaménagements de ces villes, qui obtiendront une touche on ne peut plus moderne»

Tant de plaintes, de désolations, d’avis et de suggestions quant à ce phénomène qui mine et domine notre société. Le regard est donc tourné vers le gouvernement pour une solution miracle qui délivrera les automobilistes et usagers.

Hadassa T.

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