Issiaka Diaby, président du Collectif des Victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) dans le cadre du procès qui oppose son organisation aux sociétés de fabrication de fer à béton, a annoncé, le mercredi 20 juillet 2022, que la majorité des entreprises de production de fer à béton ne sont pas reconnues.
Il détient cette information de Codinorm, l’association ivoirienne chargée de la protection des personnes et de l’environnement dans la production des biens et services. « La direction générale de Codinorm m’a reçue. On a eu une séance de travail. On a eu des échanges d’informations. Eux-mêmes ne savaient pas qu’en Côte d’Ivoire, il y avait 13 sociétés qui fabriquaient du fer à béton. Je leur ai donné la liste des sociétés que j’ai identifié. A leur tour, ils m’ont remis la liste des sociétés identifiées à Codinorm. J’avais annoncé 05 la dernière fois, mais il se trouve qu’une a été retirée. Et elles ne sont que 04. Les Ivoiriens doivent s’en tenir à 04 désormais », a-t-il signifié.
Il a cependant informé qu’en ce qui concerne ladite plainte déposée auprès du Tribunal de première instance de Yopougon dont l’affaire suit son cours, que sur les 04 entreprises, seulement 02 ont prouvé avec des pièces justificatifs qu’elles respectent les critères de fabrication exigés par Codinorm. « Donc ces 04 sociétés devaient nous produire leurs attestations en cours de validité et les échantillons de fers à béton portant leurs noms, gruffes ou leurs initiales. Malheureusement, tout le monde n’a pas produit. On peut dire qu’il y a 02 sociétés qui nous ont donné satisfaction. Il y a les Acieries de Côte d’Ivoire et Satoci qui nous ont remis leurs attestations en cours de validité », a-t-il notifié. Pour rappel, cette procédure judiciaire a été enclenchée par Issiaka Diaby depuis 2021, due aux effondrements d’immeubles qui ont eu lieu à Abidjan. Il accusait ainsi, les sociétés de fabrication de fers à béton de vendre des produits contrefaits.
Bema Bakayoko (Stg)
