Société

Effondrements d’immeubles: 4 sociétés de fabrication de fer à béton assignées devant la justice

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Quatre sociétés de fabrication de fer à béton exerçant en Côte d’Ivoire, ont été assignées devant la justice par le collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI).

 

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), une organisation de la société civile ivoirienne, a assigné devant la justice, quatre sociétés de fabrication de fer à béton exerçant en Côte d’Ivoire. Ces industriels dont la responsabilité est pointée du doigt par cette organisation, après les effondrements récurrents d’immeubles dans la capitale économique ivoirienne, devraient comparaître le 24 juin 2022 devant la juridiction des référés du tribunal de première instance de Yopougon, pour démontrer    la qualité du fer à béton qu’ils commercialisent dans le pays. « Nous vous informons, ainsi que l’opinion nationale et internationale, que nous venons d’assigner devant la justice, les quatre sociétés qui fabriquent le fer à béton installées sur le territoire national. Ces industriels doivent comparaître à une audience prévue pour le vendredi 24 juin 2022 devant la juridiction des référés du tribunal de première instance d’Abidjan Yopougon », a annoncé Issiaka Diaby, le président du CVCI, le mercredi 22 juin 2022. Il s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse. « Ce que nous nous exigeons à travers cette action en justice, conformément aux textes de lois de la République de Côte d’Ivoire, c’est que ces entreprises produisent devant cette juridiction, les certificats de conformité de qualité délivrés par CODINORM (garant des normes de qualité en Côte d’Ivoire) pour la commercialisation du fer à béton », a expliqué M. Diaby. De l’avis du président du CVCI, la commercialisation et l’usage du fer à béton hors norme est la principale cause des effondrements d’immeubles à Abidjan et dans tout le pays. Poursuivant, le conférencier a interpellé les acheteurs et utilisateurs du fer à béton, d’éviter « comme la peste », le fer à béton qui ne porte pas le nom, les griffes et initiales du fabricant et d’exiger avant tout achat, la copie légalisée des attestations de conformité à la norme de qualité en cours de validité délivrée au fabricant par CODINORM. « Pour nous, il faut un début d’actions dans la lutte contre la prolifération du fer à béton hors norme et les effondrements d’immeubles qui causent de grosses peines au sein de la population en Côte d’Ivoire », a conclu Issiaka Diaby.

 

Lahassana Barro

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