Société

Côte d’Ivoire/ Fête du travail: Zadi Ggnagna préconise l’autosuffisance  alimentaire de la Côte d’Ivoire pour lutter contre la cherté de vie

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La fête du travail le 01 mai 2022  célébrée en Côte d’Ivoire a été l’occasion pour le président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public (PFN) de faire des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs ivoiriens. Ceux-ci sont  en proie à des difficultés liées à la cherté du cout de la vie.

Mobilisés autour de leur leader, les membres de la plateforme nationale des organisations professionnelles  des fonctionnaires du secteur public  de Côte d’Ivoire ont célébré à l’instar des autres centrales syndicales la fête du travail.

Dans son adresse aux travailleurs à la « place mendiant » aux deux plateaux dans la commune de Cocody, Zadi Gngna a dénoncé le coût de la cherté de la vie qui impacte négativement sur le quotidien des travailleurs ivoiriens.  Face à cette situation qu’il a jugée déplorable, il a invité le gouvernement à revoir sa politique agricole afin de parvenir à son autosuffisance alimentaire. « S’il est vrai que le 1er Mai 2022 intervient dans ce contexte de crise cité plus haut, avec sa vague d’inflation entraînant le renchérissement du coût des produits de première nécessité doublé des effets résiduels de la crise sanitaire à CORONA VIRUS, il n’en demeure pas moins que le travailleur ivoirien ait le droit de croire en l’amélioration de ses conditions matérielles et sociales. C’est pourquoi, tout en saluant les mesures prises par le gouvernement pour atténuer les effets de la cherté de la vie, on note que leurs impacts sont encore peu visibles. Il urge donc de mettre en place une vraie politique d’autosuffisance alimentaire afin de réduire notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur », a préconisé le leader syndical.

Poursuivant, Zadi Gnagna a salué les actions du gouvernement visant à lutter contre la mal gouvernance à travers les audits engagés.  « Au titre de la bonne gouvernance et de l’exemplarité. Les audits engagés par le gouvernement dans plusieurs sociétés d’état et dont les résultats ont révélé de nombreux détournements de deniers publics ne sauraient se limiter au seul limogeage des personnes incriminées. Il faut absolument que la justice passe pour une question d’exemplarité. Nous saluons également les réformes entreprises par Mme la ministre de la Fonction publique, en vue d’assainir l’environnement des concours et examens, donnant ainsi les mêmes chances de réussite à tous les enfants de ce pays ».

Le leader syndical a interpellé le gouvernement à prendre en compte le secteur privé marginalisé dans le cadre du dialogue social.  « Ce secteur ne doit pas être à l’écart de ce vaste mouvement de dialogue sociale initié par le gouvernement, car les problèmes liés à la liberté syndicale, à la précarité de l’Emploi, la faiblesse des revenues, la question de la protection sociale, le caractère dérisoire des pensions de retraite demeurent entiers et méritent une attention particulière de l’Etat, en accord avec le patronat. De façon plus spécifique la question du relèvement du smig de 60 », a-t-il plaidé.

Ernest Famin

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