Société

Côte d’Ivoire/ Orpaillage  clandestin : Le SYNAMCI  pour l’application des textes visant à mettre fin à l’orpaillage clandestin

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 La Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix dans le district de Yamoussoukro a abrité la première édition de la  Convention nationale des acteurs du secteur minier, membres du Syndicat National des Agriculteurs Miniers de Côte d’Ivoire, (SYNAMCI).  L’enjeu de ladite Convention qui s’est déroulée du 16 au 19 février 2022 était l’application des textes régissant le secteur en vue  de mettre un terme à l’orpaillage clandestin. 

« Les enjeux socio-économiques, environnementaux et sécuritaires de l’exercice légal de l’orpaillage en Côte d’Ivoire : De la clandestinité à la légalité », tel était le thème de cette Convention. Elle   était placée sous le haut parrainage du ministre des Mines, du pétrole  et de  l'Énergie Thomas Camara. Elle a réuni les délégués départementaux et régionaux dudit syndicat ainsi que des représentants des structures étatiques en charge du secteur minier. 
Les acteurs du SYNAMCI à travers cette Convention ont réclamé auprès du gouvernement l’application des textes de lois régissant cette activité en Côte d’Ivoire.  L’application des textes pour Idrissa Fanny, président du SYNAMCI va permettre de mettre fin à l’orpaillage illégal et favoriser par la même  occasion adoption de meilleures conditions légales et structurelles, pour l’essor de l’orpaillage artisanal et semi-industriel légaux.

 « On souhaiterait que l’Etat valide les textes du document qui porte sur l’utilisation des espaces dans le secteur de l’artisanat et du semi-industriel. Ce document oblige l’orpailleur à se conformer aux règles de légalisation. Si les textes sont adoptés, il n’y aura plus d’orpaillage clandestin. Et, chaque acteur va payer équitablement ses impôts », a indiqué Idrissa Fanny, le président du SYNAMCI qui a invité l’Etat ivoirien à être regardant sur ces points importants.
Quant à George Ahoba, le représentant de Thomas Camara, ministre des Mines, du pétrole et de l'Énergie, a estimé que les orpailleurs sont engagés dans l’optique de rendre formelle cette activité. « J’ai eu une meilleure connaissance des textes et de ce que les membres du SYNAMCI attendent de l’Etat. C’est à partir des textes que nous travaillons. Nous allons continuer de les épauler », a indiqué le représentant du ministre  Thomas Camara. 

Ernest Famin

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