Société

Côte d’Ivoire/ Dialogue social : Voici les revendications de la CSSPCI

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La Coalition des Syndicats du Secteur Public de Côte d’Ivoire,  (CSSPCI) a exposé ses revendications dans le cadre du dialogue social institué par le gouvernement.  Elle l’a fait savoir dans un communiqué de presse dont nous avons reçu copie.

Le gouvernement à travers le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration a institué un dialogue social avec les organisations syndicales. Ce dialogue vise à identifier leurs préoccupations corporatistes et recueillir leurs propositions.    

Pacôme Attaby, président de la CSSPCI, tenant compte des difficultés sociales auxquelles sont confrontés les fonctionnaires ivoiriens avec la cherté du coût de la vie a exprimé un ensemble de revendications.  

Au titre de l’indice référentiel de base, la COALITION demande que la valeur de cet indice fixé par décret depuis 1962 soit portée à 500.

Pour ce qui est de la prime de transport, la CSSPCI recommande qu’elle soit revue à la hausse, soit à 20 000 F  pour les fonctionnaires en service dans le district d’Abidjan au lieu des 7 000 F actuellement et à 16 000 F pour ceux de l’intérieur du pays au lieu de 5 000 F actuellement. 

La CSSPCI souhaite également une revalorisation de l’allocation familiale. Elle recommande qu’elle soit portée à 10 000 F/ enfant au lieu de 2500 F/ enfant actuellement.

Au sujet de la liberté syndicale,  la CSSPCI invite le gouvernement au respect  des dispositions de la convention n° 87 de l’OIT et de la loi n° 92-571 du 11 septembre 1992 relative aux modalités de la grève dans le secteur public.

Dans la même veine, elle exhorte  à mettre en œuvre les recommandations du Conseil National du Dialogue Social  relatives au reversement des salaires de Mai 2019, de Janvier et de Février 2020 pris aux enseignants du primaire et du secondaire pour fait de grève et ceux des Agents du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.

Pacôme Attaby estime également que les fonctionnaires sont victimes d’une multitude d’impôts sur leurs salaires. C’est pourquoi au nombre de ses revendications, les membres de l’organisation qu’il dirige demande au Gouvernement de supprimer l’impôt appelé Contribution Nationale. Pour la CSSPCI le Gouvernement peut rechercher ces fonds dans les Investissements Directs Etrangers(IDE) et autres taxations.

Ernest Famin

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