
Dans une déclaration empreinte de solennité, l’écrivain et fils de l’ex-ministre Essis Martin a expliqué que sa décision repose sur des convictions profondes et un désir de servir la Côte d'Ivoire.
« Après une réflexion approfondie, j'ai décidé de quitter le PDCI-RDA pour me joindre au RHDP. Je suis convaincu que c'est au sein de cette structure que je pourrai jouer un rôle significatif dans la construction d'une Côte d'Ivoire plus unie, forte et juste. Parfois, il faut prendre des décisions difficiles qui peinent le cœur mais apaisent l'âme », a-t-il déclaré.
Des hommages marquants à Alassane et Dominique Ouattara
Jean-Yves Essoh Essis a également exprimé son admiration pour le président Alassane Ouattara, qu'il a décrit comme une « figure emblématique du progrès ». Plus émotionnellement, il a souligné son liaison particulière avec la Première Dame, Dominique Ouattara, qu’il considère désormais comme sa « seconde mère ».
Il a également présenté ses excuses à toute personne qu'il aurait pu froisser durant son temps au PDCI et a encouragé d'autres militants à le suivre dans sa nouvelle voie.
Un parcours engagé en politique
Jean-Yves Essoh Essis est connu pour ses 400 lettres ouvertes et son franc-parler. Anciennement perçu comme un possible successeur de Kacou Tiapani au PDCI, il a été candidat malchanceux lors des dernières législatives. Marié et père de huit enfants, il a réitéré sa volonté de servir le pays malgré les critiques qu'il a pu recevoir.
Son ralliement au RHDP représente un tournant significatif, tant pour sa carrière que pour sa région d'origine, les Grands-Ponts, et plus particulièrement Dabou.
Cette démarche révèle les mouvances qui animent actuellement la scène politique ivoirienne, illustrant l’impact des choix personnels sur l’équilibre des forces en présence. Avec l’intégration de Jean-Yves Essoh Essis, le RHDP renforce son assise, tandis que le PDCI voit s’éloigner l’un de ses membres les plus influents.
Joël Dally