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De l’avis de Traoré Brahima, les Ivoiriens ne doivent pas commettre l’erreur de confier la magistrature suprême à nouveau à l’ex-chef de l’Etat, actuel président du PPACI, Laurent Gbagbo, mais laisser plutôt Alassane Ouattara poursuivre, et cela au regard de leurs bilans à la tête de l’Etat.
Il a expliqué à Irie Tah Bi Kevin, Some Toho Alex, tous deux membres du Bureau Exécutif National (BEN) de la jeunesse du PPACI et Kouakou Yao Basile, membre du cabinet du Vice-président du parti, que dans tous les volets de la gouvernance, Alassane Ouattara a de loin damé le pion à Laurent Gbagbo.
Selon le constat du président de la FNJCI, Laurent Gbagbo n’a pas été en mesure d’assurer intégrité territoriale, alors qu’il avait toutes les forces régaliennes à son service, notamment l’armée, la gendarmerie et la police. Alors que selon les informations en sa possession, « Alassane Ouattara a déjoué 102 coups d’Etat de 2 011 à 2 012 ».
Au plan de la santé, Alassane Ouattara est pour lui « un champion », en ce sens qu’il a fait passer le taux de la couverture médicale de 44 % à 68 % actuellement, avec la construction d’hôpitaux, de CHR et de deux nouveaux Centres Hospitaliers Universitaires (CHU).
Au niveau de l’éducation, selon le président de la FNJCI, le taux de scolarisation est de 100,5 % contre 89 % du temps de Laurent Gbagbo, et que le nombre de salles de classes est passé de 68 000 à 101 016, celui des lycées et collèges de 262 à 902, soit une différence de plus de 600 établissements.
A O