Sensibiliser les personnes rencontrées sur les grandes artères et des marchés de Toumodi et Dimbokro à se faire enrôler sur la liste électorale, s’assurer aussi que l’opération se déroule bien dans les centres d’enrôlement. Tel est le double objectif que s’est assigné le président de la FNJCI et certains de ses collaborateurs, en se rendant dans ces deux villes ce samedi.
Arrivés sur le coup de à 8 heures 30 minutes à Toumodi, ils se sont rendus au groupe scolaire Binava, où ils ont fait enrôler une vingtaine de personnes. Après quoi, Traoré Brahima et ses collaborateurs ont sillonné l’EPP Maternelle et l’EPP Centre des jeunes, où ils ont fait enrôler au total une vingtaine de personnes.
La mission au chef-lieu de la région du Bélier s’est achevée au grand marché, où le président de la FNJCI et ses collaborateurs disent avoir fait l’amer constat selon lequel plusieurs commerçantes ne se sont pas encore faites inscrites sur la liste électorale. Ils ont aussi rencontré un grand vendeur de riz, qui est enrôlé, et dont les trois enfants majeurs ne le sont pas pour l’heure pour manque de certains documents administratifs. Traoré Brahima a donné instruction à son délégué de Toumodi pour aider à l’établissement des pièces administratives des enfants du vendeur de riz et motiver les commerçantes, afin qu’ils se fassent tous enrôler.
Incursions dans des marchés à Toumodi et Dimbokro
A Dimbokro, le chef-lieu de la région du N’zi, le président de la FNJCI et les membres de sa délégation ont été accueilli par le coordonnateur Yao William, qui les a conduit directement à l’EPP Dioulakro, où ils ont fait enrôler une dizaine de personnes. Le cap est mis par la suite sur le marché de la ville. Là non plus le constat n’est pas reluisant. « Nous avons contacté plus de trente femmes au nombre desquelles figurent des coiffeuses. Aucune n’avait fait l’enrôlement sur la liste électorale, au motif qu’elles n’ont pas le temps, parce qu’il n’y a personne pour les aider dans leur commerce. A celles-ci s’ajoutent des coiffeuses », soutient le président de la FNJCI. Séance tenante, il a mis les moyens pour les faire enrôler. « De concert avec le délégué, nous avons aidé les femmes pour aller se faire enrôler dans le centre le plus proche, qui est le groupe scolaire Alassane Ouattara. Nous avons par la suite ramenés les commerçantes au marché et les coiffeuses dans leurs salons de coiffure ».
Traoré Brahima a demandé au délégué et aux coordonnateurs de Dimbokro de se mettre en branle pour l’enrôlement d’autres femmes du marché les prochains jours, ou avant la fin de l’opération.
Le président de la FNJC se réjouit d’avoir réussi à faire enrôler une centaine de personnes en l’espace d’un jour, surtout à cause de leur emplacement géographique.
«… nous avons pour mission de faire élire le président de la République dès le premier tour en octobre 2025 ».
« Pour nous, cette mission était importante parce que ces deux villes font partie du bastion du PDCI. (…), les délégués seront sur le terrain pour poursuivre la mission, en vue de faire enrôler l’ensemble des 6 000 personnes de notre répertoire, et aller au-delà parce que nous avons pour mission de faire élire le président de la République dès le premier tour en octobre 2025 », a affirmé Traoré Brahima
Il ne cache pas qu’il aurait fait enrôler plus de personnes, s’il avait un peu plus de moyens financiers. Il n’oublie pas de remercier le ministre du Budget et des finances, Adama Coulibaly, un fils de la région du N’zi, pour le soutien, qu’il leur a apportés à l’occasion de cette mission.
Aristide Otré