À cet effet, le chef du gouvernement a insisté sur l'amélioration des chaines de valeur dans le but de capter une proportion plus importante des revenus mondiaux dans le cas de l'hévéaculture en vue de capter une proportion plus importante des revenus mondiaux issus de l’hévéaculture.
« Nous ne récoltons que 0,5 à 1 % des 350 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le domaine de l’hévéa dans le monde », a indiqué le chef du gouvernement.
Robert Beugré Mambé a présenté les défis à relever pour que la filière hévéicole soit compétitive et de qualité. Il s’agit de montrer au monde que l’hévéa ne détruit pas la forêt. Cela concerne également la labélisation, la mise en place de l’Académie des métiers de l’hévéa, etc.
Par ailleurs, il a indiqué qu’il y a une marge de progression très large qui s’offre à la Côte d’Ivoire dans le secteur de l’emploi pour les jeunes et de l’amélioration des chaînes de valeur. « L’hévéa est un champ d’opportunités pour la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. Il a encouragé les producteurs, les usiniers et les faîtières, non sans les exhorter à augmenter la production, à améliorer la transformation.
La Côte d’Ivoire a produit 1,6 million de tonnes de caoutchouc naturel en 2023. Le pays occupe le 3ᵉ rang mondial et est le premier producteur africain, avec 80 % de la production du continent.
Le Premier ministre a souligné l’importance de l’économie circulaire qui apporte une plus-value, non seulement à l’hévéaculture, mais aussi aux autres spéculations agricoles.
Venance Kokora