Koné Katinan a montré à la face du monde, ce qu’ils étaient en train de préparer en sourdine, pour vouloir déstabiliser le pays. Sinon comment comprendre qu’on aille jusqu’au Burkina Faso, apporter du soutien à un régime issu de coup d’Etat. Celui qu’il adule aujourd’hui comme étant son chef, on l’a vu prendre des positions en son temps. Il disait qu’on ne peut pas accepter que des putschistes dirigent un pays. Et c’est lui qui envoie quelqu’un pour aller soutenir des putschistes. Vous savez, la politique a quelque chose de précieux, qu’il faut préserver. Figurez-vous qu’un Burkinabé, par rapport aux agissements malsains du capitaine Ibrahim Traoré, vienne en Côte d’Ivoire pour dire qu’il est de notre côté. Pensez-vous qu’il soit capable encore d’y retourner ? Koné Katinan doit rendre compte à l’Etat de Côte d’Ivoire, de la mission qu’il est allé faire au Burkina Faso. Dans notre pays, quelqu’un vient nous attaquer, il dit des choses erronées sur le compte de notre régime, et des personnes, sous prétextes qu’elles sont de l’opposition, se lèvent pour leur apporter du soutien.
Je pense que Koné Katinan mérite d’être entendu. Je voudrais rendre hommage au Président Alassane Ouattara qui est un homme généreux, un humaniste. Pareil chose ne peut se passer ailleurs, si ce n’est en Côte d’Ivoire. Jusque-là, Koné Katinan n’est même pas inquiété, parce que le Président est attaché et respecte les questions des droits de l’homme. Katinan peut continuer de le faire, mais tous les Ivoiriens, qui savent apprécier les choses, l’ont vu. Dieu a révélé ce qui était en train d’être fait en sourdine, parce qu’il est avec nous. Il est avec le Président Alassane Ouattara. Ils peuvent avoir des adeptes qui les applaudissent en étant au Burkina Faso, mais ici en Côte d’Ivoire, personne ne peut les applaudir. Je sais qu’il a honte de lui-même, honte de se voir dans le miroir. Katinan doit faire attention, nous avons vu tous les actes malsains que vous avez posés dans ce pays. On vous a accepté. Ce n’est pas une raison de t’attaquer à ton pays. Ce sont des opposants impénitents ».
Manuel Zako