Ce samedi, contre toute attente la mi-journée a débuté avec une forte pluie rasant tout sur son passage créant ainsi d’importants dégâts matériels.
La place, minutieusement apprêtée pour accueillir la dépouille a été rasée par un vent violent dispersant les bâches et autres installations. Au moment où nous mettions sous presse, les organisateurs des obsèques se mobilisaient et prenaient des dispositions pour rétablir la situation.
Ce genre de situation en rapport avec Nzueba n’est pas anodin. Dans son livre « Sur les Chemins de la vie », Bédié donne l’origine de son surnom « Nzuéba ». « La pluie a toujours accompagné ma vie.Si vous allez à Daoukro ou Yamoussoukro, les gens vous diront spontanément : « Ah, le président est là, il va pleuvoir ». Il y a de grandes chances pour que cela se produise. La dernière fois que je suis allé tenir un conseil des ministres, les gens ont déclaré : « Cela fait un mois que nous n’avons pas eu de pluie. S’il vient, il va pleuvoir » lit-on entre les lignes.
Et ce jour qui précède la venue de sa dépouille, nzué bali. En baoulé, cela voudrait dire que : L’eau est venue.
Joël DALLY