Politique

Fraude sur les diplômes, proposition de réforme de la CEI, relations avec le Burkina Faso, …  Le gouvernement sans détours

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Amadou Coulibaly précise que la Côte d’Ivoire continuera de dialoguer avec les autorités Burkinabè (PH : DR)             
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Un Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 22 mai 2024 au palais de la présidence de la République, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, comme à l’accoutumée s’est prononcé sur des sujets de l’actualité.

Au nombre de ceux-ci, la découverte de 87 agents des douanes, admis aux concours avec de faux diplômes. « Il faudrait que les uns et les autres comprennent que certaines pratiques, qui ont pu être tolérées, des années en avant, le seront de moins en moins, et ne le seront plus », prévient Amadou Coulibaly. Il a par la suite précisé que le président de la République, Alassane Ouattara, a mis en place un processus devant aboutir à asseoir les règles de bonne gouvernance, de transparence. Et que les institutions mises en place récemment s’inscrivent à juste titre dans cette dynamique. Il rappelle que quand Alassane Ouattara a lancé le concept de « Ivoirien nouveau », plusieurs personnes ont pensé que c’était juste des mots. « Nous sommes en train de vivre ce concept. Les choses se mettent en place et les contrôles vont se poursuivre ».  

Autre question abordée par Amadou Coulibaly, la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), faite par des acteurs de la société civile. Sur ce point, Amadou Coulibaly a laissé entendre que la réforme de la CEI a fait l’objet de discussions par le passé. Et que dans le cadre du dialogue politique, il a été convenu que les préoccupations concernant les institutions qui fonctionnent normalement, soient portées à leur connaissance. « Ils (les partis politiques ayant participé au dialogue politique) ont tous apposé leurs signatures sur cette conclusion du dialogue politique. On ne peut pas sortir de ce cadre. Ça ne fait pas sérieux », relève avec indignation le porte-parole du gouvernement.

En outre, le ministre de la Communication, a donné la position du gouvernement relative à une sortie du président de la transition au Burkina-Faso, concernant la Côte d’Ivoire. Il accuse le pays d’abriter des personnes qui s’apprêtent à déstabiliser son régime, de ne pas jouer franc-jeu dans ses relations avec son régime. Une autre information est relative à un projet de Soro Guillaume, accusé de recruter des mercenaires Burkinabès et Ivoiriens, en vue de perpétrer un coup de force en Côte d’Ivoire. Et que certains des Ivoiriens impliqués dans le projet ont été interpellés depuis le mois de janvier. « Je ne commenterai pas les propos du président de la transition du Burkina-Faso. Pas plus que je ne commenterai l’information selon laquelle Soro Guillaume préparerait un coup d’Etat », a coupé court Amadou Coulibaly. Pour lui, il est de la responsabilité du chef de l’Etat de protéger les institutions et le territoire ivoirien et il s’en donne les moyens a-t-il soutenu.

Pour ce qui est des interpellations, il a affirmé sans ambages : « Dès lors que c’est un processus, si cela est avéré, vous comprendrez que je ne puisse pas en dire grande chose, puisqu’en général dans ce genre de situation, on ne révèle pas les secrets de l’instruction ».  

En dépit de tout ce qui précède, le porte-parole du gouvernement rassure que les discussions avec les autorités Burkinabès vont bon train « il existe un cadre d’échanges. La Côte d’Ivoire a choisi la voie du dialogue, de la concertation. Fidèle à la démarche de feu le président Félix Houphouët-Boigny, (…) le président Alassane Ouattara s’est inscrit dans la même logique ».

 

Aristide Otré

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