Dans cette déclaration, l'Uvicoci exprime sa solidarité envers Monsieur Gah Arsène, assurant de sa présence à ses côtés. Les maires s'étonnent de l'urgence de cette affaire, qui remonte à 2017, et déplorent l'arrestation de leur collègue sans tenir compte de la présomption d'innocence. Ils soulignent également les préoccupations concernant l'honorabilité de la fonction de maire et l'autorité de l'État, ainsi que l'absence d'informations sur la circulation d'argent sur le territoire ivoirien.
En outre, les maires mettent en garde contre les potentielles répercussions sur la cohésion sociale, appelant les populations de Bangolo et de la région du Guémon à la retenue. Ils sollicitent l'intervention du Ministre de tutelle pour garantir les droits de leur collègue et demandent sa libération en attendant un procès équitable.
Monsieur Gah Arsène, récemment réélu à la tête de la Commune de Bangolo pour son deuxième mandat, affirme son engagement envers la justice de son pays.
L'Uvicoci et les maires resteront vigilants quant à l'évolution de cette affaire, qui semble comporter des éléments de blanchiment d'argent et de collusion frauduleuse au sein de l'appareil judiciaire ivoirien.
Olivier Yeo