La présidente en exercice du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), Mme Latifa Akharback, par ailleurs présidente de la HACA du Maroc, a exprimé sa gratitude au Chef de l’État, Alassane Ouattara, et aux autorités ivoiriennes, pour leur hospitalité et la qualité de leur accueil. Selon elle, ces autorités ont permis d’organiser en terre ivoirienne dans d’excellentes conditions de travail, avec plus de vingt-quatre pays, cette conférence internationale de haut niveau. Elle avait pour thème : « Réguler les services numériques : pour un dialogue renforcé entre les Régulateurs et les grandes plateformes en ligne sur le continent africain et dans l’espace francophone ». Selon Mme Latifa Akharback, les échanges au cours de cette conférence internationale ont permis d’identifier les meilleures approches de dialogue et de discussion avec les plateformes numériques globales. Ils ont aussi permis aux régulateurs africains de s’inspirer des expériences diverses, notamment européennes et surtout de promouvoir un modèle africain de régulation des médias qui soit aux standards internationaux, c’est-à-dire basé sur le principe de respect de la liberté d’expression. Elle a ajouté que le souci des instances de régulation est d’approfondir le dialogue pour faire face à ce rythme spectaculaire de l’évolution technologique. Concernant l’intelligence artificielle, la présidente de la HACA du Maroc a relevé que les participants se sont interrogés sur les voies et les moyens, au regard du principe de la régulation, pour permettre aux citoyens de tirer un meilleur profit des opportunités d’innovation qu’offre l’Intelligence artificielle, tout en faisant face aux risques numériques induits par cette évolution technologique, qui a aussi besoin d’être encadrée.
Pour finir, elle fait remarquer que la conférence d’Abidjan est une rencontre historique. En ce sens qu’elle a permis à deux communautés de régulateurs, africaine et francophone, de parler d’une même voix face aux plateformes numériques ; lesquelles plateformes numériques ont été sensibles à la volonté de dialogue des instances de régulation, avec pour souci de tenir compte de la perception africaine de ce que doit être un espace médiatique numérique de confiance.
Pour le président du Réseau francophone des régulateurs des médias, Roch-Olivier Maistre, il était nécessaire que les deux Réseaux de régulation se réunissent pour partager leurs expériences sur cette question. Au regard de l’importance des plateformes numériques dans notre quotidien, mais aussi des risques qu’elles représentent sur tous les continents.
Le prochain Sommet de la Francophonie aura lieu en octobre 2024 en France.
Aristide Otré
