Abidjan, le vendredi 30 juillet 2021 (lavenir.ci) - La France à travers son Conseil d’Etat français a validé le décret de d’extradition de François Compaoré, présumé commanditaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998. Selon les confrères de Jeune Afrique qui rapporte l’information, le principal mis en cause dans le meurtre du journaliste burkinabè a dit « prendre acte » « il est prêt à faire face, dans la dignité, l’honneur et avec responsabilité, à la justice burkinabé », ont-ils rapporté des avocats du concerné.
A les croire, l’équipe de défense de François Compaoré a fait savoir que Norbert Zongo « regrette » cette décision, assurant qu’il serait « exposé » à des « risques de torture, de traitements inhumains et dégradants » s’il était remis aux autorités burkinabés.
Si cette décision du Conseil d’Etat est un « grand » pas vers la lumière sur ce dossier qui a connu plusieurs rebondissements, elle n’épuise pas toutes les voies de recours. Ainsi apprend-on que ses avocats annoncent avoir saisi la Cour européenne des droits de l’Homme, « afin qu’elle face échec à l’extradition envisagée ».
Venance KOKORA avec J.A