Quel est l’intérêt pour la Côte d’Ivoire de digitaliser son processus de vote ?
C’est d’avoir des résultats rapides et qu’on ne pourra pas manipuler plus tard. Dans l’offre de digitalisation que nous voulons mettre en place avec la CEI, ce sera des résultats non modifiables. Ça va permettre au citoyen qui vient de voter d’avoir les tendances dès qu’il sort de son bureau de vote.
Cela n’entrainerait-il pas des violences si des partisans savent que leur candidat n’est pas victorieux selon les tendances ?
Lors des élections dernières au Liberia, le président de la République sortant a perdu avec 1%. Cela n’a pas incité ses partisans à la violence. Il faut que nous arrivions à cela en Côte d’Ivoire. La digitalisation permettra la transparence de l’élection.
Quelle crédibilité a le système de digitalisation que vous proposez à la CEI ?
Au sein des différents partis politiques, il y a des informaticiens qui auront cette possibilité de faire un audit des codes sources.
Nous appelons les organisations internationales à venir vérifier notre proposition à la CEI. Cela peut se faire en Côte d’Ivoire.
Pourquoi ne laissez-vous pas la possibilité à la CEI de concevoir son propre système de digitalisation au lieu de leur faire une offre ?
La CEI gagnerait à travailler avec nous et vice-versa. Parce que c’est pour l’intérêt de la CEI. Ceci pour que certaines failles disparaissent dans l’organisation de nos élections.
Votre projet est-il réalisable vu que nous sommes à moins de 2 ans de la présidentielle de 2025 ?
A la dernière élection locale, nous avons observé quelques failles qu’il faudrait corriger. Nous en tant que citoyens, nous proposons la digitalisation de l’élection et cela est dans l’intérêt de notre nation.
Réalisée par Bema Bakayoko