De bonnes nouvelles ont été annoncées à cette grand-messe qui a réuni les populations du Haut-Sassandra. Mamadou Touré s’est engagé à réaliser tous les projets prévus par ses Conseillers régionaux.
Dès la fin du mois de décembre, les 345 chefs du Haut-Sassandra recevront un traitement mensuel
Il a d’ores et déjà annoncé un revenu mensuel pour tous les chefs de village du Haut-Sassandra. « Dès la fin du mois de décembre, les 345 chefs traditionnels du Haut-Sassandra recevront un traitement mensuel. A partir de janvier 2024, le Fonds d'appui aux Femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI) sera lancé, avec une dotation initiale de 300 millions F CFA », a-t-il annoncé.
Il a également informé de la reprise des travaux de la construction de la maternité d’Issi, qui n’a pu être achevé par le Conseil régional précédant. Mamadou Touré a profité de l’occasion pour expliquer aux populations du retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire de 2023 n'est pas la Côte d'Ivoire 2000 et de 2002
Mettant ainsi en garde, toute personne qui aurait pour objectif malsain de déstabiliser le pays. « La Côte d'Ivoire a changé. La Côte d'Ivoire de 2023 n'est pas la Côte d'Ivoire de 2000 et de 2002. Dans ce pays on a tout connu. On s'est battu, il y'a eu coup d'Etat, il y a eu la rébellion. Aujourd'hui on savoure la paix et on sait ce que la paix peut apporter en termes de développement dans nos régions. Ceux qui n'ont pas encore compris n’ont qu'à changer. Parce que le pays a changé. Mais je voudrais vous rassurer que la dynamique actuelle ne peut pas être inversée. La dynamique actuelle de paix et de cohésion sociale est irréversible au tour du président Alassane Ouattara », a-t-il déclaré.
Amadou Coulibaly, ministre de la Communication a profité de l’occasion pour répondre aux propos tenus par Guillaume Soro lors de ses séjours au Niger et Burkina Faso.
Et en toute humilité certains ont demandé pardon
Ce dernier jetait l’opprobre sur le chef de l’Etat Alassane Ouattara. « Bien avant vous, il y a des personnes qui sont sortis du pays et ils sont rentrés. Pour rentrer ils n’ont pas eu besoin de menacer. Et en toute humilité certains ont demandé pardon. Même si le mot pardon n’est pas sorti de leur bouche, ils sont allés voir le chef de l’Etat et ils ont reconnu son leadership. Le président Laurent Gbagbo qui a été adversaire du président Alassane Ouattara, il est allé le saluer. Il l’a appelé monsieur le président, il n’a pas remis en cause son élection. Toi tu es là-bas, tu n’as pas été candidat, tu parles de mandat inconstitutionnel. (…). Si tu veux rentrer, lève tes bras. Il y a l’attitude d’humilité et l’attitude participative nécessaires. On ne lance pas des esprits de menace. On ne se promène pas dans des pays où la communauté internationale a condamné tous les régimes qui y sont », a-t-il, indiqué. Il a terminé en rassurant les populations de leur sécurité lors de la prochaine CAN qui se tiendra en Côte d’Ivoire. « Pourquoi est-ce que vous voulez jeter du doute sur la CAN dont le chef de l’Etat a dit que ça doit être la plus belle CAN jamais organisée. Ce ne sont pas vos discours de menace, qui vont nous écarter de nos objectifs. Les Ivoiriens veulent la paix. Si vous avez le mal du pays, ayez l’attitude qu’il faut », a-t-il conclu.
Bema Bakayoko