Après avoir pris du recul avec la politique ivoirienne, Jean-Bonin ancien vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi-tendance Affi) est sorti de son silence. Une décision essentiellement motivée, à l’en croire, par la nécessité pour lui d’être utile au développement de mon pays.
Mais suite aux derniers développement de l’actualité politique nationale marqués par le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo au pays, Jean-Bonin croit important de réagir.
Saluant l’acte du président de la République qui a autorisé le retour de Gbagbo au pays le 17 juin 2021, l’ancien collaborateur d’Affi N’guessan n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer l’attitude de l’ancien prisonnier de la Haye.
« Je regrette que le président Gbagbo, une fois sur le territoire ivoirien ne soit pas allé saluer le Chef de l’État. Je peux comprendre qu’après 8 ans à la CPI il puisse nourrir des ressentiments. C’est humain.
Cependant, ce qui distingue les Grands Hommes et fait d’eux des hommes d’État, des Hommes Exceptionnels et au-dessus du lot, c’est leur capacité à prendre de la hauteur et à pardonner. Nelson Mandela était de cette « race ». Et c’est à ce niveau que de nombreux africains souhaiteraient voir le président Gbagbo », a-t-il regreté.
Jean Bonin d’ajouter que le président Gbagbo le veuille ou pas, Alassane Ouattara demeure le président de la république de Côte d’Ivoire.
« C’est lui qui lui a délivré un passeport diplomatique, autorisé son retour et mis à sa disposition le salon présidentiel de l’aéroport FHB, même s’il a finalement refusé de s’y rendre. Qu’il le veuille ou pas, Ouattara est jusqu’en 2025 le Chef du village », a -t-il asséné.
Prenant en exemple les nombreux actes de Pascal Affi N’guessan, M. Bonin invite le leader des frontistes à marcher dans l’humilité afin de donner une chance à la réconciliation nationale.
Olivier YEO