Elle préside désormais aux destinées de la Chambre haute du Parlement ivoirien. Elle était jusque-là, ministre d’État dans le Gouvernement et son parcours, tant politique que professionnel, force le respect et l’admiration. Elle, c’est désormais Madame la Présidente Kandia Kamissoko Camara, présidente du Sénat de la République de Côte d’Ivoire. Au-delà du profil de celle qui occupe ce prestigieux poste, c’est la vision d’un homme : le président de la République Alassane Ouattara. Kandia Camara a certes, été élue présidente du Sénat par ses pairs, mais son avènement à la tête de cette Chambre découle de la volonté du chef de l’État de faire la promotion du genre, une réalité en Côte d’Ivoire. Sur la question, Alassane Ouattara peut être considéré comme le champion toutes catégories en la matière. Et ceci, depuis qu’il a été appelé au chevet de la Côte d’Ivoire par le père fondateur Félix Houphouët Boigny dans les années 1990. Hier, à Yamoussoukro, le ministre de la Communication, des médias et de l’économie numérique, l’a rappelé. L’on retiendra pour l’histoire que la première fois que des femmes ont occupé des ministères de souveraineté comme ceux de la Justice, des Affaires étrangères et de l’Economie et des finances, c’est avec le président Alassane Ouattara. La première fois qu’une femme a été nommée présidente d’institution en Côte d’Ivoire, c’est encore avec Alassane Ouattara. La première fois que deux femmes occupent concomitamment deux institutions de la République de premier plan, comme le Conseil constitutionnel et le Sénat, c’est toujours avec Alassane Ouattara. The last but not the least : Au plan politique, la première fois qu’une femme a été secrétaire générale d’un parti politique en Côte d’Ivoire, c’est encore et toujours avec le même Alassane Ouattara. Au total, en plus de réaliser le second miracle ivoirien, le nom d’Alassane Ouattara mérite d’être gravé dans le marbre de l’histoire comme l’homme d’État qui a donné le pouvoir aux femmes. Ce n’est pas un débat.
Kra Bernard
