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Interview/Candidate du RHDP aux élections municipales du 2 septembre: Bamba Fatim dévoile ses ambitions pour la renaissance de la commune d’Anyama

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Bamba Fatim, candidate du RHDP dans la commune d’Anyama nourrit de grandes ambitions pour la renaissance de la cité de la cola (Ph : DR)
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Dans la cité du cola, son nom rime avec splendeur, élégance, générosité et altruisme. Candidate aux élections municipales du 2 septembre prochain pour le compte du RHDP, Bamba Fatim décline dans cet entretien ses ambitions et ses priorités pour redonner à Anyama son lustre d’antan.

Votre parti, le RHDP, vous a choisie pour porter son flambeau lors des élections municipales du 02 septembre 2023. Quels sentiments vous inspire cette désignation ?

Ce choix porté sur ma modeste personne m’inspire beaucoup de sentiments de reconnaissance. Reconnaissance envers le Président du Parti, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Être remarquée par un homme de rigueur comme le Président Alassane Ouattara n’est pas une mince affaire. Je lui suis infiniment reconnaissante et j’éprouve beaucoup d’émotion et de joie, en plus d’être relativement troublée de la crainte de ne pas pouvoir être à la hauteur de ce qu’il attend de moi. A part ces moments de doute qui m’effleurent de temps à autre, je suis heureuse et fière d’avoir été choisie par Monsieur le Président et toute la haute Direction du RHDP. J’espère que je ne décevrai pas si je suis élue maire d’Anyama au soir du 2 septembre 2023. Quand on aime profondément une commune et qu’on se trouve à quelques semaines d’en être la première magistrate s’il plait à Dieu, on ne peut éprouver que de la gratitude à l’égard de tous ceux qui vont vous donner cette occasion exceptionnelle. Je remercie Monsieur également le Maire sortant, mon papa Amidou Sylla pour sa compréhension et sa grande disponibilité. Je remercie les populations d’Anyama qui m’ont toujours couverte de leurs bénédictions. Si je suis élue Maire, au soir du 2 septembre, c’est avec elles que je vais accomplir la mission qu’elles m’auront confiée. Je crois en elles et je veux qu’elles croient en moi comme elles l’ont toujours fait.     

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Si vous êtes élue maire à l’issue du scrutin du 2 septembre, quelles seront vos priorités à la tête de la commune d’Anyama ?

 Il faut dire que le travail de la commune est un travail collectif. L’équipe municipale, a le devoir de calquer son action non pas sur la seule volonté du maire, mais sur les besoins de la population tels qu’ils seront perçus par l’ensemble de l’équipe municipale. Certes j’ai beaucoup d’idées à faire valoir, mais je m’alignerai sur des besoins réels solidairement ressentis par l’ensemble du Conseil municipal. Dans une commune aussi peuplée et aussi grouillante d’activités, il y a toujours du grain à moudre. Croyez-moi, il y aura toujours du travail à faire et des besoins à satisfaire et nous le ferons. Nous ne chômerons pas ; c’est sûr.

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Est-ce que vous pensez pouvoir disposer des moyens de votre politique ?

 Vous savez, les moyens, on en a toujours. Il suffit d’adapter vos ambitions à vos possibilités réelles. Il y a un proverbe arabe qui dit : « l’homme qui a envie de faire quelque chose trouve toujours les moyens, l’homme qui ne veut rien faire trouve toujours des excuses ». J’ai dit tantôt qu’Anyama est grouillante d’activités. Les moyens sont générés par les activités. Pourquoi n’en aurons-nous pas pour le développement économique et social de notre commune. Il ne faut pas avoir peur. Tout est une question d’inspiration et comme je l’ai dit, de collégialité. Nous poserons les problèmes ensemble et chercherons leurs solutions ensemble. Il faut être optimiste et se faire confiance les uns les autres.

Vous attachez une grande importance à la collectivité, à ce qui se fait ensemble, à l’équipe. Que signifient pour vous ces notions et qu’attendez-vous de la population d’Anyama à cet égard ?

 Sans prétention, je crois pouvoir dire qu’en appelant de tous nos vœux la mise en commun, la mutualisation de nos efforts, nous ne faisons que remonter aux sources du concept de commune. Si quelqu’un vient me convaincre que je serai esseulée à la tête de la commune une fois que je serai élue, je renoncerai à vouloir être maire d’Anyama. Ce que je trouve exaltant dans le travail communal, c’est qu’il a pour point de départ et pour point de chute un ensemble d’hommes et de femmes qui se mettent ensemble pour se construire un destin commun. Au risque de nous répéter, une commune, c’est une collectivité. On ne cherche pas à être maire pour s’enfermer dans une tour d’ivoire. Le deuxième aspect de votre question : Qu’est-ce que j’attends des populations ? Eh bien, j’attends qu’elles fassent toujours confiance à BAMBA Fatim, qu’elles connaissent déjà par les petites choses que nous avons faites ensemble. Je souhaite poursuivre et parfaire ce que nous avons déjà entrepris. Si je suis élue, j’accomplirai ma mission avec amour et dévouement dans l’impartialité, c’est-à-dire sans distinction d’appartenance politique, religieuse ou ethnique. Je serai le Maire d’Anyama et de tous ses habitants, sans discrimination. A travers les modestes actions que j’ai menées avec les populations de cette cité, je crois avoir prouvé que j’aime Anyama et que j’aimerai toujours Anyama et ses populations.

 

Entretien réalisé par Kra Bernard

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