« Depuis octobre 2000 et pendant 10 ans, mon ex-Parti, le FPI, a dirigé la Côte d’Ivoire. Nous avions donc la responsabilité de la sécurité, de la paix et de la cohésion des Ivoiriens. De ce point de vue, nous avons notre part de responsabilité dans la crise que notre pays a traversée. En ma double qualité de haut responsable du FPI, parti au pouvoir d’alors et de Première dame au moment des faits, je tiens encore une fois, à demander pardon à toute la Nation, à tous ceux qui ont subi des souffrances terribles, perdu des parents, perdu des biens, perdu leurs terres, perdu leurs emplois, qui ont été contraints à l’exil interne ou externe. J’accorde aussi mon pardon à tous ceux qui ont causé du tort à la Nation, à ma personne, à mes proches, à ma famille politique », a-t-elle déclaré. C’est l’un des messages forts que la présidente du Mouvement des générations capables (MGC) a passés au cours de la clôture de la fête des libertés, organisée par son parti les 29 et 30 avril à Bouaké. Dr Simone Ehivet a invité la classe politique à agir comme elle. « J’exhorte tous les responsables politiques de la Côte d’Ivoire à me suivre dans cet exercice, de demander pardon et d’accepter le pardon des autres dans l’intérêt supérieur de notre pays ». L’ex-Première dame a également plaidé pour une amnistie générale, afin que des prisonniers tels que le général Dogbo Blé, le commandant Séka Anselme, ainsi que de nombreux officiers, sous-officiers et des militaires de rang soient libérés.
Aristide Otré
