Affi N’guessan (président du FPI) : « C’est une très bonne chose d’avoir deux sessions parlementaires »
La motivation première de cette session parlementaire est certainement la modification constitutionnelle pour ramener le travail parlementaire à deux sessions comme par le passé. De manière à ce que le calendrier fondamental soit en phase avec le calendrier parlementaire. Ce qui parait logique. Ce qui parait normal. Je crois que le chef de l’Etat lui-même l’a reconnu. Il n’aurait pas dû penser à ce système de session unique. Le gouvernement est en vacances une bonne partie de l’année. Il était important que les deux calendriers soient compatibles. En vue de renforcer l’efficacité à la fois de l’action gouvernementale mais aussi de l’action parlementaire. C’est une très bonne chose. Evidemment, le chef de l’Etat ne pouvait pas rencontrer toute la représentation nationale sans évoquer l’expression nationale, l’état de la nation. ca été une occasion. Il l’a saisi pour faire un bilan sommaire de l’action gouvernementale, des avancées enregistrées dans tous les domaines, aussi bien au niveau de l’économie de façon générale qu’au niveau de certains secteurs importants, prioritaires comme les infrastructures, la santé, l’éducation, l’électrification rurale, le logement, etc.
Maurice Kacou Guikahué (Secrtaire exécutif du PDCI) : « Les deux sessions, c’est une très bonne chose »
« Le fait majeur à retenir de l’adresse du chef de l’Etat est le changement du nombre de sessions pour avoir un travail cohérent, qui coïncide avec les vacances de l’exécutif. Avec la session unique, pendant que l’exécutif était en vacance, nous on travaillait. Et pendant qu’il travaillait, nous étions en vacance. Les vacances étaient de janvier à avril. Or, c’est une période importante. Le président propose que de janvier à juin, on travaille. Puis juillet, août septembre, ce sont les vacances et on reprend en octobre décembre. C’est ce qui se faisait avec l’ancienne constitution. D’ailleurs, le président l’a lui-même reconnu dans son discours. C’est une très bonne chose parce qu’au moment où le gouvernement est en vacances, nous on travaille. Et pendant qu’on est en vacance, il travaille. Il y avait une lenteur, une accumulation des textes sur le bureau de l’Assemblée nationale. Et ensuite autre fait, faire bénéficier de financements aux groupes parlementaires au Sénat. Ce qui n’était pas avant. Ce sont les annonces majeures.
Antoine Diet (Sénateur de la région du Guémon et de la diaspora) : « Ce discours nous réjouit »
« Le discours à la nation aujourd’hui adressé par le chef de l’Etat nous réjouit d’autant plus qu’il a placé cette année pour la jeunesse. Et nous savons en Côte d’Ivoire que la jeunesse représente au moins 60% de la population active. Penser à cette jeunesse, c’est pensez à l’avenir de la Côte d’Ivoire. Et donc le chantier dont parle le président pour l’emploi jeune nous réjouit d’autant plus que nous avons aussi des enfants, qui depuis les universités, les grandes écoles sont donc sur le carreau. Et leur donner de l’espoir aujourd’hui de se prendre en charge avec des formations professionnelles pour ceux qui n’ont pas fait de grandes études, c’est déjà un espoir que le chef de l’Etat donne non seulement à la jeunesse, mais aussi à toute la population ivoirienne »
Bruno Nabagné Koné (ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme) : « Nous allons travailler plus vigoureusement »
« Nous savons l’ambition du président de la République en matière de logement. Donc nous allons avec tous les collaborateurs travailler plus vigoureusement. De façon à ce que les résultats, qui sont attendus aujourd’hui par nos populations et le chef de l’Etat soient atteints »
Mamadou Touré (ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique : « Nous allons atteindre les objectifs fixés par le chef de l’Etat »
« Dix-sept ministères sont mobilisés aujourd’hui pour apporter des réponses aux problématiques liées à la jeunesse. Que ce soit en termes d’entrepreneuriat, en termes de formation, formation professionnelle, en termes de bien-être de sport, de culture. C’est l’ensemble de ces initiatives ministérielles, qui nous permettront donc d’atteindre les objectifs assignés par le chef de l’Etat cette année.
Propos recueillis par Aristide Otré
