Les forces spéciales aussitôt mises en alerte, se déploient dans le village. Informations prises, les populations confirment auprès des militaires, la présence d’individus indélicats. Sur le chemin retour, ces derniers tombent dans une embuscade et sont violemment pris à partie. La riposte devant la puissance de feu de l’ennemi les obligera à faire appel à des renforts. Les combats sont alors rudes. Des tirs d’arme d’assaut, des détonations lourdes...In fine, malgré cette violente attaque, les forces spéciales réussissent à s’en sortir, en appliquant les nouvelles stratégies apprises au cours de la formation.
Ceci est la simulation à laquelle ont eu droit d’assister les journalistes, dans le cadre des exercices militaires mis en œuvre par le commandement des opérations spéciales des États-Unis pour l’Afrique (SOCAF), à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) de Jacqueville, le samedi 11 mars 2023.
Le Flintlock 2023 est un exercice militaire d’appui sécuritaire aux pays africains organisé par le gouvernement américain. À cet exercice, ce sont environ 1300 soldats issus de 30 pays africains, fortement dominés par des Ivoiriens, des Ghanéens et des Burkinabè.
Ce samedi, le premier grand exercice d’opérations spéciales annuel du commandement des États-Unis pour l’Afrique combinant l’armée et l’application de la loi pour renforcer les capacités des forces d’opération spéciales africaine et internationales, a capté les attentions.
Cet exercice qui a débuté le 1er mars et qui prend fin le 15 mars 2023, selon l’Ambassade des États-Unis à Abidjan, se déroule « sur la base du respect mutuel et de la collaboration afin de faire avancer les intérêts communs de la stabilité régionale ».
C’est en 2005 que cette action a vu le jour sous la conduite du SOCAF qui est l’un des six commandements régionaux des opérations spéciales des États-Unis.
Joël Dally