"Grâce au bitume, nous pouvons rallier facilement Mankono à Abidjan. Merci au Président Alassane Ouattara. Je ne reviendrai pas sur tout ce que l'imam principal a rappeler comme actions posées. Merci pour ce qui est en cours parce que ce qui est à venir est plus important que ce qui est en cours. Monsieur le Président Bictogo, dites au Président de la République que la région du Béré avec sa capitale Mankono vous disent merci. Merci pour moi parce j'ai bénéficié de la bienveillance du Président Ouattara parce qu'il m'a tout donné. En 1994, nous nous sommes engagés ensemble et nous ne nous sommes jamais rencontrés si ce n'est qu'en 1998 où nous avons discuté pendant 45 minutes. A l'issu de cette rencontre historique, je suis devenu un autre lui. Depuis ce jour, malgré les turbulences, malgré mes impertinences, malgré tout, je suis resté à ses côtés. Je dis merci au Président de la République. Même quand les vents étaient contraire pour moi, lorsque j'étais donné "pour fini", il m'a toujours donné la main. Il a toujours tenu que je sois à ses côtés.
Aujourd'hui, l'on parle de Koumassi, qui serais-je à Koumassi sans Alassane Ouattara. Malgré les injures dont j'ai été victime à Koumassi, jusqu'à ce que certaines personnes aillent voir le président Ouattara lui dire que celui qui est à la tête de la commune est un fou, j'ai toujours tenu. Parce notre président, mon Président, m'a fait confiance et les a convaincu de tout. Aujourd'hui, ces derniers me bénissent. Je n'ai que le mot MERCI en bouche à l'endroit du président de la République " s'est exprimé le ministre Bacongo.
Homme de mission et de loyauté, Bacongo fut à l’avant-garde de tout le combat politique d'Alassane Ouattara et du parti d'alors, le Rassemblement Démocratique des Républicains (RDR). Que de sacrifices consentis! Mais Bacongo, comme un soldat convaincu de la justesse, mieux, de la noblesse de son combat, n’a cessé d'avancer et de marcher dans les pas de son mentor. Quelques soient les adversités, Bacongo, tel un guerrier ou un rédempteur, sortait, parlait et défendait au prix de sa vie.
JOËL DALLY (envoyé spécial)