« La Côte d’Ivoire, est désignée comme le 2e pays pourvoyeur de migrants en situation irrégulière sur la base des seules déclarations de ces migrants, sans aucune vérification » a révélé le ministre de l’intérieur Vagondo Diomandé. La fraude documentaire constitue donc un défi majeur dans le domaine de la sécurité et de la gestion des frontières. Elle permet notamment le trafic des personnes, le crime organisé transnational et le financement du terrorisme. Il est donc impérieux de renforcer les capacités opérationnelles des fonctionnaires de police dans la lutte contre la fraude documentaire.
Ainsi, un projet dénommé « Gestion des frontière en Côte d’Ivoire » financé par la confédération Suisse a été mis en œuvre par l’ICMPD (International Center for Migration Policy Development). Un équipement acquis comprend du matériel destiné aux formateurs, aux points de passage frontaliers prioritaires, un véhicule de liaison ainsi que huit motos tout-terrain équipées de matériel anti-fraude.
« Nous célébrons la remise de matériels qui renforcera d’avantage les capacités de gestion des frontières en Côte d’Ivoire. En plus de l’équipement, le projet comprend des formations et des échanges de bonnes pratiques » a indiqué le chef de délégation Suisse, Vincenzo Mascioli, directeur de la coopération internationale au secrétariat d’Etat à la migration.
Cette cérémonie s’est tenue en présence de l’ambassadeur de la Confédération Suisse en Côte d’Ivoire, SEM Anne Lugon-Moulin.
Joël DALLY