Si la commune de Koumassi peut actuellement se targuer de figurer au nombre de celles qui font la fierté du District d’Abidjan, c’est grâce au travail impressionnant abattu par le maire Cissé Ibrahima Bacongo, cadre et Secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Le « bouillant » Cissé Ibrahima Bacongo aura réussi à faire de la commune qu’on appelait « Koumassi pôtô pôtô », l’une des communes phares du district d’Abidjan.
Koumassi devenue propre et mieux structurée
Le premier fait qui saute aux yeux, est que la commune de Koumassi est devenue propre. Les réseaux d’assainissement existants ont été réhabilités et réaménagés. Un curage régulier des réseaux d’assainissement est fait. De nouveaux réseaux d’assainissement ont vu le jour. Il s’agit d’un canal à ciel ouvert d’un kilomètre et de nouveaux avaloirs. Au niveau de la voirie, on note la réhabilitation du réseau routier existant, ainsi que la construction et le bitumage de nouvelles voiries. Une innovation de taille à relever : c’est la création de voies pavées, exclusivement pour les piétons et l’installation de pavées sur les trottoirs. Le désordre urbain n’est plus qu’un vieux souvenir. Le maire a travaillé à rétablir l’ordre. Il a eu l’ingénieuse idée de procéder à une sectorisation des activités commerciales, en leur dédiant des espaces bien précis. Il y a ainsi la bourse du bois, destinée exclusivement à la vente du bois et assimilés, l’espace BTP, qui est dédié à la vente des accessoires liés aux bâtiments et travaux publics. Il a ajouté à ces espaces, un espace gourmand pour les tenanciers de maquis et restaurants, ainsi qu’un espace numérique pour les personnes qui exercent dans la vente et les prestations de service de matériels digitaux, téléphones portables et accessoires. Les vendeurs de fer n’ont pas été oubliés. Un parc à fer a été ouvert pour leurs activités. Dans cette mouvance, le maire et ses collaborateurs ont créé un marché exclusivement pour les fruits et légumes, puis un autre pour la friperie.
Le secteur du transport a également subi un chamboulement total. Ainsi, une gare abritant le transport des taxis intercommunaux, a vu le jour. Il s’agit de la gare Yaya Fofana. Dans la même optique, le maire a ouvert une gare regroupant les compagnies de transport assurant la liaison entre Abidjan et l’intérieur du pays, ainsi qu’entre la Côte d’Ivoire et la sous-région. Les activités syndicales liées au transport sont strictement interdites par lui. Des actions tout aussi importantes, ont été menées au plan du système éducatif. On en veut pour preuves, l’assainissement de l’environnement des établissements scolaires, le remplacement des murs aveugles par des clôtures en grille, l’interdiction de toute activité commerciale aux alentours des écoles. Le premier magistrat de cette commune a construit et réhabilité plusieurs établissements. Pour bien faire les choses, il a fait construire des bibliothèques, des cantines scolaires, des aires de jeu.
En dépit des actions mentionnées précédemment, le volet de la solidarité n’a pas pour autant été omis par l’équipe municipale. C’est à ce sujet que des marchés de proximité ont été construits pour la relocalisation des vendeuses ambulantes. Des maisons pour les personnes du 3e âge, ont même été construites et équipées, afin d’offrir un cadre convivial de retrouvailles pour ces personnes.
Aristide Otré
