Politique

Affaire des 46 soldats détenus au Mali : La voie de la diplomatie toujours privilégiée

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Patrick Achi s'engage à la libération des soldats ivoiriens au Mali. (Photo DR)
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L’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali a été abordée par le Premier ministre au cours de sa conférence de presse. Le chef de l’État, selon Patrick Achi, est resté dans sa logique, à savoir recourir à la voie diplomatique pour aboutir à leur libération.

Un choix amplement justifié, si l’on s’en tient aux propos du Premier ministre. « Dès le départ, du fait des relations séculaires entre la Côte d’Ivoire et le Mali, qui nous transcendent, qui datent de nos arrières grands-parents, de notre histoire, le président a décidé de traiter ce sujet par la voie de la diplomatie. Et il n’a pas varié. Des gens sont intervenus. Et il n’a pas varié d’un iota. Et il continue de prendre la voie de la diplomatie pour laquelle il a le sentiment que c’est la meilleure voie qui permettra de dénouer cette situation. Je crois qu’on s’en tient à ça ». En tout état de cause, pour Patrick Achi, les Ivoiriens doivent faire confiance au président de la République. « On continue d’avoir cette voie de la diplomatie, de la négociation, qui est une voie de sagesse, qui est une voie ivoirienne. Et que notre président a pris pour nous mener là où nous sommes aujourd’hui. Et qui lui vaut notre confiance. Continuons de lui faire confiance. On arrivera au bout ».

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Rappelons que cela fait plus de quatre mois que les soldats ivoiriens sont bloqués au Mali. C’est le 10 juillet 2022 que 49 militaires ivoiriens s’étaient rendus en mission dans ce pays dans la cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma). Trois membres du contingent, notamment des femmes, ont été libérées, consécutivement à d’âpres négociations. Malheureusement, les autres membres de la troupe sont encore retenus par les autorités maliennes. Toutes les actions entreprises jusque-là pour leur libération, n’ont pas abouti. Mais Patrick Achi garde espoir. Il demande aux Ivoiriens de faire confiance au chef de l’État.

 

Aristide Otré       

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