Politique

Affaire soldats ivoiriens arrêtés au Mali: Des organisations de la société civile accentuent la pression sur la junte

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Le président Zanga Coulibaly (au micro) et ses pairs de la CONASU ont demandé la libération immédiate des 46 autres soldats au Mali. (Photo : VK)
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L’affaire des 46 autres soldats ivoiriens détenus au Mali continue de préoccuper les populations de la Côte d’Ivoire. Hier, mardi 6 septembre 2022, des organisations de la société civile ont levé la voix pour envoyer un message fort à la junte malienne, lui demandant « un peu plus d’effort pour libérer les 46 autres en vue de préserver les liens fraternels qui ont toujours existé entre les peuples malien et ivoirien ».

Le président du présidium de la Coalition nationale pour le sursaut (CONASU), Zanga Coulibaly, qui avait à ses côtés, plusieurs présidents de diverses organisations de la société civile, a indiqué depuis le Palm Club d’Abidjan- Cocody, que leur plaidoyer avait pour but de soutenir la voie de la diplomatie engagée par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara.

Cependant, le conférencier a regretté qu’après plus d’un mois de négociations engagées par le Numéro 1 ivoirien, auprès des autorités maliennes par l’entremise des présidents Faure Gnassingbé du Togo, Macky Sall du Sénégal, un accord n’a été obtenu pour la libération des 49 soldats.

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« La CONASU constate la libération de 3 des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali, rentrés dans la soirée du samedi 3 septembre 2022 à Abidjan (…) Plus rien ne justifie la détention des militaires ivoiriens dans les geôles à Bamako, alors leur libération doit être immédiate », a-t-il déclaré.

 

La diplomatie de Ouattara saluée

 

Pour le président Zanga Coulibaly, la coalition des leaders de société civile prenait acte des actions de la junte au Mali, mais saluait la persévérance et la sagesse du chef de l’État qui a démontré qu’il était « un homme de paix ». « La CONASU encourage le chef de l’État ivoirien dans la voie de la diplomatie qu’il a empruntée depuis le déclenchement de la crise. Le félicite pour sa vision de grand homme d’État. Se réjouit de ce début de décrispation entre Abidjan et Bamako, relativement au dossier des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali », a-t-il exprimé.

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