Moulaye Haïdara, président de l’organisation souhaite que la voie du dialogue soit privilégiée. « Nous opérateurs économiques maliens et présidents de plusieurs organisations de la société civile ivoirienne encourageons les autorités au plus au niveau de la Côte d ‘Ivoire et le Mali à tout mettre en œuvre pour le règlement pacifique par voie diplomatique de ce différend », a-t-il souhaité. Il a reconnu devant toute l’assistance le fait que lui et ses concitoyens vaquent à leurs occupations, sans être inquiétés par qui que ce soit et n’ont jusque-là fait l’objet d’aucun lynchage en Côte d’Ivoire, contrairement aux rumeurs sur les réseaux sociaux.
« Dans ce pays la Côte d’Ivoire qui nous as accueilli, nous exerçons librement et sans entrave, nos activités économiques et culturelles. C’est le lieu de souligner que nous sommes tellement intégrés au sein de la communauté ivoirienne que certains d’entre nous ont fondé des familles », s’est-il réjoui. La diaspora malienne a tout de même encouragé la médiation entreprise par le chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé et son ministre des Affaires étrangères qui s’est rendu récemment à Bamako afin d’entreprendre des pourparlers avec Assimi Goïta en vue de la libération des 49 militaires dont les familles sont inquiètes.
Sur ce sujet d'ailleurs, une réunion du Conseil national de sécurité s’est tenue le jeudi 04 août 2022 au Palais présidentiel et a planché sur la question. Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait condamné le fait que la junte malienne « continue de détenir de façon arbitraire ces soldats, en dépit de toutes les explications et preuves par les autorités ivoiriennes, pour attester du caractère légal et régulier de cette mission ».
Bema BAKAYOKO (Stg)