Politique

Soro Kanigui (Député de Sirasso), depuis Sirasso  : « Si soutenir le Président Ouattara est considéré comme une traîtrise, alors je suis traître pian ! »

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Le député de Sirasso n’a pas caché son bonheur. Devant ses mandants, Soro Kanigui Mamadou s’est dit honoré de la présence du ministre Amadou Coulibaly et des chefs coutumiers à cette cérémonie dont il dit avoir besoin pour signer son retour « par la grande porte ». « Faisons ce qui est bon pour notre pays. Engageons-nous, montrons à la face du monde que nous sommes une jeunesse aguerrie, déterminée à défendre l’héritage politique de son excellence Alassane Ouattara », a indiqué le député Soro Kanigui qui veut voir dans cette cérémonie, un symbole.

« Cette cérémonie marque un soutien ferme, un soutien extrêmement ferme du Kafigue à la politique de son excellence le Président Alassane Ouattara et démontre ici, en ses représentants conduits ici par le ministre Amadou Coulibaly, que nous sommes à leurs côtés, que nous sommes avec eux, que nous les soutiendrons aujourd’hui, nous les soutiendrons demain ». Soro Kanigui a surtout salué la présence de ses compagnons du RACI, conduits notamment par Fofana Bassatigui. « Je suis content que vous soyez venus m’entendre dire que je soutiens le Président Ouattara pour ne pas qu’on m’accuse demain de traîtrise (…) Si soutenir le président Ouattara est considéré comme une traîtrise, alors je suis traître pian ! »…

L’élu de la Nation a témoigné sa reconnaissance à ses parents et surtout, au président de la République qui a soutenu sa candidature au poste de député et qu’elle soit portée par le parti.  « Je pense que cette cérémonie, même si elle n’avait pas eu lieu aujourd’hui, il l’aurait fallu l’inventer pour que je prenne la parole pour dire merci au président de la République, même si j’ai un pincement au cœur, parce que j’aurai voulu que ce soit en présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly ». Soro Kanigui a assuré son assistance que le Kafigue et Korhogo demeureront unis. « Le Kafigue ne donnera jamais dos à Korhogo. L’oiseau a beau se rebeller contre l’arbre, mais il retourne toujours se percher sur sa branche. »

Ténin Bè Ousmane, envoyé spécial

 

  

 

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