Politique

Terrorisme/Téné Birahima Ouattara invite les pays de la CEDEAO à l’anticipation

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En ouvrant, ce mercredi 17 novembre 2021 à Abidjan, la 41e réunion ordinaire du Comité des chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a invité tous les États à renforcer leur coopération pour combattre le terrorisme.

Ces assises qui s’achèvent ce vendredi 19 novembre 2021 à Abidjan, interviennent dans un contexte déterminant pour la sous-région avec la recrudescence des attaques terroristes dans cette zone. Abidjan accueille en effet, depuis mercredi 17 novembre, la 41e réunion du Comité des chefs d'état-major de la CEDEAO. Occasion pour le ministre ivoirien de la Défense d’évoquer la reconfiguration de la lutte contre le terrorisme, avec le retrait progressif de l’opération Barkhane. « La redéfinition de la posture des partenaires au Sahel, notamment Barkhane, s’accompagnera immanquablement d’un bouleversement dans la riposte au terrorisme dans cette région et bien au-delà », a prévenu le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, à l’ouverture des travaux. « Dans ce sens, a-t-il poursuivi, l’anticipation de cette nouvelle donne, s’impose pour la préservation du fragile équilibre dans ces zones. »

Selon les données officielles, le nombre d’attaques terroristes au Sahel a augmenté de 250% entre 2018 et 2020. 2 440 civils et 1 000 militaires ont été tués au cours de ces attaques. En 2021, la situation sécuritaire a continué à inquiéter. En Côte d’Ivoire, l’armée ivoirienne a été éprouvée à ses frontières. Les récentes attaques au nord de la Côte d’Ivoire, à Téhini ou à Kafolo, interrogent pourtant, les observateurs qui craignent que la forêt de la Comoé, à la frontière avec le Burkina Faso ne facilite pas les incursions. Pour le Ministre en charge de la Défense, la seule solution « face aux menaces multiformes, hybrides et transnationales auxquelles la sous-région est confrontée », c’est de faire front commun. « Nous devons mettre l’accent sur la recherche de solutions réalistes et adaptées à notre environnement », a-t-il conseillé. Quant au général Lassina Doumbia, chef d’état-major des armées, la vigilance doit être accentuée vers le Parc national de la Comoé, frontalier avec le Burkina Faso.

 

Ténin Bè Ousmane

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