Invité pour la rupture collective du jeûne à la caserne d'Agban, le ministre d'État, ministre de la Défense, s'est réjoui de partager ce repas collectif. « Je voudrais, au nom de son excellence M. le président de la République, chef suprême des armées, remercier le général Apalo, bien entendu avec lui, toutes les personnes qui se sont retrouvées ici pour qu'ensemble, nous puissions partager quelques moments de bonheur ».
Le ministre d'État profitant de l'occasion, a lancé un appel à la cohésion et la paix. « Je l'ai toujours dit, ce que nous avons de plus cher, c'est la Côte d'Ivoire. Je pense que nous devons tout …que nous soyons musulmans ou chrétiens pour… faire en sorte que nous mettions la Côte d'Ivoire au-dessus de tout et ceci ne peut se faire que dans la paix, la cohésion, l'entente, la fraternité », a-t-il conseillé.
Il dira à ce sujet que les Ivoiriens sont des frères. « Nous sommes avant tout des frères. Nous sommes dans un mois béni de Dieu, un mois de prière, un mois au cours duquel les fidèles musulmans prient le tout puissant pour qu'il puisse nous accompagner dans tout ce que nous posons comme acte au quotidien », a ajouté le ministre d'État.
Par ailleurs, Téné Birahima a indiqué que le chef de l'État travaillera au maintien de la paix en Côte d'Ivoire. « La Côte d'Ivoire a besoin de paix et je sais pouvoir compter sur vous pour cultiver cette notion de paix », a-t-il exhorté, avant de poursuivre: « Vous êtes les premières personnes à inculquer cette notion aux populations de Côte d'Ivoire. Bien entendu, son excellence M. le président de la République fera tout pour que nous puissions vivre en paix dans ce pays ».
Quant au commandant supérieur de la gendarmerie, le général de corps d'armées, Alexandre Apalo Touré, il a eu ces mots : « Je ne ferai pas de discours, je dirai tout simplement qu'il y a des signes qui ne trompent pas. Dieu est présent dans la gouvernance du ministère d'État, ministère de la Défense. C'est pour cette raison aussi que votre première entrée ici dans cette institution vous a conduit directement à la mosquée ». La rencontre s’est achevée par une prière.
Ernest Famin