Un rapport récent de Human Rights Watch a révélé des informations alarmantes sur l'exécution de plus de 200 civils, dont 56 enfants, dans les localités de Nondin et de Soro, dans la province du Yatenga, au Burkina Faso. Les gouvernements du Royaume-Uni et des États-Unis appellent instamment les autorités de transition du Burkina Faso à mener une enquête approfondie sur ces atrocités et à traduire les responsables en justice.
En cette période de deuil, les États-Unis et le Royaume-Uni présentent leurs sincères condoléances aux familles des victimes, quelles que soient leur religion ou leurs appartenances ethniques. Les deux pays condamnent également les attaques perpétrées par des groupes terroristes contre des chrétiens et des musulmans dans leurs lieux de culte, ainsi que celles contre les membres des forces armées.
Les États-Unis et le Royaume-Uni appellent également toutes les parties impliquées au Burkina Faso à respecter les droits de l'homme et à se conformer au droit international humanitaire. Ils soulignent par ailleurs que la lutte contre le terrorisme ne peut se faire qu'à travers le développement d'une bonne gouvernance fondée sur l'État de droit, le respect des droits de l'homme et la promotion de la cohésion sociale.
Pour le reste, les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni disent exprimer leur ferme opposition à la suspension de médias tels que la Voix de l'Amérique (VOA) et la BBC News, ainsi qu'au blocage du site web de Human Rights Watch. Ils condamnent les restrictions imposées à tous les médias les empêchant de relayer des informations cruciales au public. Cette décision intervient à l'approche de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, soulignant l'importance cruciale d'une presse libre et indépendante pour renforcer les sociétés.
Olivier YEO