
Dimanche, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à se mettre d'accord sur une déclaration commune au sujet des tensions en Israël et à Gaza. La France soutient la médiation égyptienne en court pour tenter d'endiguer le regain de violence. Dans la nuit de dimanche à lundi, de nouveaux bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont endommagé des centaines de bâtiments. Selon un bilan provisoire, depuis le 10 mai, 197 Palestiniens ont été tués, dont au moins 58 enfants. Des milliers de blessés sont à déplorer. Côté israélien, on dénombre dix morts, dont un enfant, et près de 300 blessés après des tirs de roquettes de groupes armés, dont le Hamas, depuis Gaza. Cette escalade de violences, largement condamnée, peine à être endiguée par la communauté internationale.
Pas de déclaration commune à l'ONU. Après trois sessions d'urgence, dont une publique dimanche, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un texte commun. Ce dernier devait déplorer les victimes civiles, appeler à la fin des hostilités et réaffirmer le projet d'une solution à deux Etats vivant côte à côte, Israël et la Palestine sur la base des résolutions de l'ONU, selon des sources diplomatiques à l'AFP. Mais d'après plusieurs diplomates, interrogés par l'agence de presse, les Etats-Unis ont bloqué toute tentative de déclaration conjointe. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a même regretté dimanche "l'obstruction" des Américains. La violence "a le potentiel de déclencher une crise sécuritaire et humanitaire incontrôlable et d'encourager davantage l'extrémisme", a pourtant alerté dimanche Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies.
L’Avenir avec l’AFP