
Gbocho Assi Séraphin tire la sonnette d’alarme, dénonçant le caractère précaire de l’opération en révélant que, malgré les paiements effectués, les actes de propriété ne sont pas garantis en raison de l’absence d’approbation formelle du lotissement. Il exhorte alors les populations à approfondir leurs recherches auprès du guichet unique pour éviter de potentielles désillusions.
Approché un notable de la chefferie, ayant requis l’anonymat, a fait savoir que toute personne possédant un terrain est invitée à se présenter avec des documents attestant de la propriété, tels qu’une lettre d’attribution ou un certificat de vente. Bien que des coûts soient associés à cette procédure, l’argent est censé être payé au guichet unique, et non à la chefferie, ce qui suscite encore plus de confusion parmi ceux qui ont des lots dans le village. D’autant que plusieurs d’entre eux ayant déjà réglé les frais d’acquisition de leur ACD se retrouvent dans l’incertitude, ne sachant pas quand ils recevront leurs actes de propriété, et qu’au surplus, l’on se rapproche date butoir fixée pour la fin de l’année.
Sur les prospectus distribués, la vérification du lot est fixée à 10 000 F CFA, l’une attestation villageoise à 300 000 F CFA, sans compter les frais techniques comprenant des montants de 90 000 F CFA, 52 000 F CFA et 101 000 F CFA, qui doivent également être versés à la chefferie, qui s’engage à établir les documents requis.
Aristide OTRE