Lors de sa visite, le ministre a échangé avec les producteurs regroupés en coopérative qui exploitent cette vaste étendue de terre. Confrontés aux défis de la production manuelle, ces agriculteurs ont exprimé leurs besoins en équipements modernes. "Nous demandons au ministère de nous appuyer dans la mécanisation", a déclaré Ouattara Wannan, membre du groupement des agriculteurs. "Avec des batteuses, des motoculteurs ou des tracteurs, nous pourrions atteindre nos objectifs. Pour l'instant, nous faisons tout à la main, ce qui rend le travail difficile", a-t-il ajouté.
La modernisation de l'agriculture est au cœur des priorités du gouvernement ivoirien, qui envisage de doter les producteurs d'équipements pour accroître la production nationale. En réponse aux demandes des agriculteurs, Adjoumani a annoncé plusieurs mesures, dont l’envoi imminent de moissonneuses-batteuses pour la récolte du riz. "Nous avons donné des instructions pour que des moissonneuses soient envoyées pour la récolte de cette parcelle," a-t-il déclaré.
Au-delà des équipements, le ministre a également souligné l'importance de l'irrigation pour garantir la stabilité des rendements. "Notre terre est riche, mais elle a besoin d'eau pour prospérer", a affirmé Adjoumani. Il a détaillé un plan visant à aménager les terres, construire des retenues d'eau et des barrages, et instaurer des systèmes d'irrigation pour répondre aux besoins en eau des producteurs. "L'objectif est d'éliminer les interruptions dans la production," a-t-il ajouté.
Grâce aux efforts du gouvernement et aux moyens déployés sous la présidence d’Alassane Ouattara, les actions pour moderniser l'agriculture en Côte d'Ivoire prennent forme. Le ministre a salué l'engagement des producteurs locaux et leur résilience, réaffirmant que "tout est possible en Côte d'Ivoire, pourvu que l’on dispose des ressources nécessaires."
La JAAD, cette année dans le Tchologo, représente une plateforme de dialogue et de solutions concrètes pour l'agriculture ivoirienne. Elle témoigne de l'engagement de l'État à faire de la filière rizicole un moteur de la sécurité alimentaire, répondant ainsi aux aspirations des agriculteurs et des citoyens.
Venance Kokora