Depuis son accession au pouvoir, Alassane Ouattara ne cesse d’œuvrer à faire reculer la pauvreté. A cet effet, les gouvernements successifs qu’il a formés ont posé plusieurs actes forts. Qu’il suffise de citer l’augmentation du salaire interprofessionnel minimum garanti (SMIG), passé de 30 000 FCFA à 75 000 FCFA ; le relèvement du salaire des fonctionnaires et agents de la fonction publique ; des primes de fin d’année offertes désormais aux mêmes agents ; des filets sociaux consistant à offrir mensuellement aux populations les plus démunies la somme de 36 000 FCFA ; l’instauration de la gratuité ciblée dans les hôpitaux, qui a consisté à prodiguer gratuitement certains types de soins aux populations les plus fragiles ; la mise en œuvre de la couverture maladie universelle (CMU) ; la création de plus d’un million d’emplois qui ont pris la forme d’emplois directs ou de financement de projets pour les jeunes en particulier. A toutes ces actions sociales s’ajoute la construction de plusieurs infrastructures socioéconomiques qui ont contribué à améliorer le quotidien des populations en termes de mobilité, d’accès à l’eau et à l’électricité, d’assainissement du cadre de vie.
Autant d’actions impactantes qui ont contribué à faire reculer le taux de pauvreté, qui est passé de 55% en 2011 c’est-à-dire au moment où Alassane Ouattara accédait au pouvoir, à 39,5% en 2018 puis à 38,4% en 2021. Ce dernier chiffre provient de la Banque Mondiale, qui a procédé à un classement des pays de l’Union économique ouest-africaine (UEMOA) en fonction du taux de pauvreté dans chacun des 8 pays que compte l’organisation.
Il apparaît que la Côte d’Ivoire a le deuxième taux de pauvreté le plus faible (38,4%) derrière le Sénégal (36,3%). Autrement dit la Côte d’Ivoire est vice-championne de la lutte contre la pauvreté au sein de l’UEMOA. Le pays d’Alassane Ouattara affiche, en effet, un taux de pauvreté bien moins élevé que celui du Bénin, qui vient en 3e position avec 43,4% ou du Mali, qui se classe en 4e position et du Togo, qui vient en 5e position avec 58,6%.
De façon générale, la situation est plus préoccupante dans les pays de l’Association des Etats du Sahel (AES), dont deux membres, à savoir le Burkina Faso et le Niger, comptent les taux de pauvreté les plus élevés avec respectivement 60,7% et 83,1%.
On le voit donc, la pauvreté ne sévit pas plus en Côte d’Ivoire que dans la plupart des pays de l’UEMOA. Et cela, grâce aux efforts réalisés par le gouvernement avec à sa tête le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Cette information vient battre en brèche le narratif de l’opposition selon lequel la richesse produite par le pouvoir est une richesse appauvrissante. Il ne se passe de jour sans que les contempteurs d’Alassane Ouattara ne dépeignent une Côte d’Ivoire en proie à la paupérisation. La réalité, on le voit, est tout autre.
Assane Niada