À l’instar de la communauté internationale, la Côte d’Ivoire a célébré le vendredi 7 juin 2024, la Journée internationale de la sécuritaire sanitaire des aliments autour du thème : « Sécurité sanitaire des aliments : préparons-nous à l’imprévu ». L’objectif de cette célébration a été de sensibiliser les populations sur les enjeux de la sécurité alimentaire et les risques associés à la consommation d'aliments contaminés. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a fait de la sécurité sanitaire des aliments, une priorité. Docteur Ali Diomandé, président du Conseil de gestion du Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA), est revenu sur les efforts du gouvernement pour relever le défi de la sécurité sanitaire et la qualité des aliments et surtout faire face à d’éventuelles crises. « Nous avons constaté à la suite de certaines urgences sanitaires comme la grippe aviaire, la COVID-19 et la grippe porcine, des organisations d’interventions sectorielles dans un cadre non intégré », a-t-il déclaré.
Face à ce constat, un mécanisme unique verra le jour, pour une meilleure coordination des actions visant à assurer la sécurité sanitaire des aliments dans notre pays, selon Docteur Ali Diomandé.
« Sur instructions du Président Alassane Ouattara, le Gouvernement a mis en place, un plan national de sécurité alimentaire de veille pour la protection des consommateurs. Après la mise en place de la plateforme “Une seule santé” en avril 2019, le Gouvernement a initié la Coordination de la sécurité sanitaire des aliments, depuis juin 2023, confiée au Laboratoire National d’Appui au Développement Agricole », a-t-il soutenu.
Pour partager l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière de sécurité sanitaire des aliments, la directrice du LANADA, Docteur Lepry née Amatcha Yobouet Charlotte, a pris part à un webinaire, organisé sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Elle a sollicité l’implication de toutes les parties prenantes et surtout une coordination des différentes activités, pour relever le défi de la sécurité sanitaire des aliments dans nos pays. « Afin de garantir la sécurité sanitaire des aliments, il faut que chacun s’y implique, à savoir les pouvoirs publics, les producteurs, les transformateurs, les distributeurs et même les consommateurs. Il faut une gestion intersectorielle dans chacun des États de la CEDEAO », a-t-elle exhorté.
Venance Kokora