La Plateforme Ivoirienne pour le Cacao Durable (PICD), dans un communiqué dont lavenir.ci a eu copie, a accueilli « favorablement cette annonce qui va dans le sens de l’amélioration des revenus des productrices et producteurs de cacao et d’un engagement de l’ensemble des parties prenantes ».
Afin de pérenniser et d'anticiper pour s’adapter à des conjonctures du marché mondial tout en continuant à protéger les revenus des productrices et producteurs, la PICD lance un appel aux autorités ivoiriennes « pour l’ouverture d’un espace de discussion afin de réfléchir à une solution concertée et durable sur le mécanisme de commercialisation ».
Pour elle, « il ne s’agit pas de remettre en question le principe de la stabilisation ni d’avoir un mécanisme libéralisé comme cela est le cas dans certains pays. Mais bien de la possibilité d’un mécanisme qui, par sa flexibilité, serait en mesure de s’adapter à des changements substantiels positifs ou négatifs sur le marché mondial » peut-on lire dans le communiqué.
La capacité du mécanisme de commercialisation reste l’enjeu majeur. C’est pourquoi, cette Plateforme « réitère sa disponibilité à travailler avec les autorités pour l’amélioration des conditions de vie des productrices et producteurs et pour un mouvement coopératif mieux structuré en vue d’un cacao durable en Côte d’Ivoire ».
Joël DALLY