Selon une note du service de communication du projet, dont nous avons reçu copie, le PCCET a procédé à la restitution de la mission d’échanges conduite par ses soins du 10 juillet au 20 août 2022. Cette mission qui a sillonné les régions du Tchologo, du Poro, du Hambol et du Denguélé, visait à identifier avec les acteurs, les contraintes majeures à l’amélioration de la compétitivité dans la filière.
Arthur Coulibaly, Coordonnateur du PCCET, a précisé que le projet lancé en avril dernier par le Premier ministre, « s’inscrit dans le plan stratégique Côte d’Ivoire 2030 qui est la vision du Président de la République ». Il a, par ailleurs, souligné l’importance de cet atelier de restitution.
« Cette restitution va se traduire par des échanges, par des propositions qui vont définir le plan d’action du PCCET. Ces rencontres sont particulièrement importantes, parce qu’elles vont traduire la trajectoire des actions que le PCCET a déjà commencé et qui vont être renforcées à travers les échanges, les suggestions », a-t-il indiqué.
Le Coordonnateur du PCCET a, par ailleurs, livré son ambition pour la filière mangue en Côte d’Ivoire. « Nous voulons aller à l’étape supérieure qui est l’étape de la transformation et de la rétention de la plus grande valeur ajoutée de nos productions », a ajouté Arthur Coulibaly.
Venus de toutes les régions du Nord de la Côte d’Ivoire, les participants à l’atelier ont été instruits par Professeur Ahouré Alban de la Cellule d’analyse des politiques économiques (CAPEC), sur les opportunités et les défis que présentent le secteur ivoirien de la mangue.
« La Côte d’Ivoire est 3e fournisseur du marché européen en mangue. Nous pouvons faire mieux. Nous avons des niches pour améliorer et accroître notre production, notre capacité de transformation, notre capacité d’exportation », a-t-il dit.
Le PCCET, faut-il le souligner, est un projet financé par la Banque Mondiale et mis en exécution par une Unité de Coordination rattachée au Cabinet du Premier ministre. Le PCCET vise à améliorer l’accès au financement et la compétitivité des chaînes de valeur de l’hévéa, du palmier à huile, de l’ananas, de la mangue, du karité, du plastique et du textile & habillement, en vue de la commercialisation de produits à forte valeur ajoutée.