La société sucrière SUCAF de Ferkessédougou, basée dans le Nord de la Côte d’Ivoire, a réalisé une production record de 112 324 tonnes de sucre. Ces chiffres ont été communiqués vendredi 22 avril 2022 par le directeur général de ladite structure, Jean Pierre Champeaux.
L’histoire retiendra que c’est sous l’ère du Président Alassane Ouattara, que la filière sucre en Côte d’Ivoire a atteint son point culminant. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien, sous instruction du chef de l’État, avait employé un mécanisme qui génère une contribution plus forte à la création de la richesse nationale et à l’économie mondiale.
Cette performance enregistrée grâce à la politique agricole initiée par le gouvernement ivoirien, a fini par convaincre et a laissé entrevoir des perspectives meilleures pour la filière sucre en Côte d’Ivoire.
Dans sa projection, des principaux indicateurs du secteur de l’agriculture, le gouvernement avait axé sur la période 2021-2022, des actions qui permettront d’améliorer rapidement la compétivité des produits issus de la production végétale et animale.
L’État s’est résolu à faire en sorte que la croissance de la transformation locale ait une montée en puissance, en accompagnant les entreprises dans la mise en place d’un dispositif de respect des normes, de plus en plus strictes de qualité et de respect de l’environnement et favoriser la bonne intégration des agro-industries dans les circuits de distribution et de commercialisation mondiaux, permettant de gagner des parts de marché à l’export, via des débouchés performants et sécurisés en Europe, en Amérique et en Asie et profiter aussi des opportunités des marchés qu’offre la CEDEAO.
Un secteur qui était en déclin
L’industrie sucrière ivoirienne était confrontée à des problèmes de compétitivité liés à des coûts de production élevés, aux conditions climatiques moins favorables, à la petite taille des usines, aux nouvelles maladies des plantes et à la fraude. Toutes ces misères ont amené le Président Alassane Ouattara, à instruire le Gouvernement à l’effet de trouver des solutions durables. C’est dans cette dynamique que le Gouvernement a initié les Contrat-plans avec les entreprises sucrières.
C’est donc pour répondre aux difficultés des entreprises sucrières, qu’un contrat a été établi le 1er mai 2021 entre le gouvernement et les acteurs de l’industrie sucrière de Côte d’Ivoire.
L’objectif de ce contrat–plan, visait à accroître la production du sucre et à améliorer la compétitivité du secteur sucrier, afin de parvenir à l’autosuffisance dans le secteur. Les résultats de travaux qui résultent des partenariats entre les deux entités, ont été restitués au gouvernement par l’entremise du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Pour la campagne 2021-2022, la SUCAF s’était fixée comme objectif, 125.000 tonnes de production. Finalement, elle a atteint 112 324 tonnes pour 1.151.000 tonnes de production de la canne.
« Une production jamais égalée » a déclaré Jean Pierre Champeaux, directeur général de la SUCAF.
Le ministre d’État, Kobenan Kouassi Adjoumani qui a entériné le résultat, a salué cette performance qu’il a dédiée au chef de l’État, Alassane Ouattara pour sa résilience à redynamiser le secteur agricole, notamment la filière sucre en Côte d’Ivoire.
« Alors qu’en 2021, la production envoisinait 99.116 tonnes. Aujourd’hui, nous sommes à 111.000 tonnes et au-delà. Le président de la République, Alassane Ouattara, a vu juste en acceptant de vous accorder des faveurs, car il a su toucher du doigt, les réalités des sucriers et il a également porté des réponses idoines aux sucriers de Côte d’Ivoire. Il connaît vos difficultés, il sait également que la filière sucrière traverse des moments difficiles en raison de la pandémie à Covid-19, avec la hausse des coûts des engrais », ajoute-t-il.
« Je voudrais lui rendre un hommage, car il a su trouver des solutions aux problèmes du secteur afin de sauver des emplois et réaliser par la même occasion, l’autosuffisance en sucre », a indiqué le ministre d’État, ministre de l’Agriculture.
Il est important de rappeler que la Côte d’Ivoire a créé dans les années 1975, des complexes sucriers qui ont permis de générer des emplois stables et impulser un développement régional permettant de participer à la stratégie de souveraineté alimentaire du pays.
Venance Kokora