Quel est le sens de votre présence et surtout la participation de la République du Congo en qualité de pays invité d’honneur à la 13e édition du Salon international du livre d’Abidjan (SILA) ?
Tout d’abord, je tiens au nom de mon pays et surtout du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, à remercier le peuple ivoirien de nous avoir donné l’opportunité d’être ici et d’être pays à l’honneur de cette 13e édition du Salon international du livre d’Abidjan. La Côte d’Ivoire et la République du Congo, comme l’a si bien dit madame la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, ont la même approche, la même vision culturelle, en tout cas, en ce qui concerne le livre. Et toutes les deux, en tant que ministres en charge de la culture de nos pays respectifs, souhaitons montrer et concrétiser cette politique de nos deux chefs d’État, Alassane Ouattara et Denis Sassou-Nguesso, pour que la littérature africaine soit lue, valorisée et reconnue. C’est un pilier fondamental de cette politique.
Le livre est généralement considéré en Afrique comme le parent pauvre des politiques culturelles. En êtes-vous consciente et comment comptez-vous faire bouger les lignes ?
On peut penser que le livre est le parent pauvre de la culture, non. Le livre est un élément important de la culture. C’est fondamental. Au Congo, nous avons une politique décentralisée de la lecture publique. Nous avons des bibliothèques dans les régions, au niveau des municipalités également, pour que les jeunes puissent être proches du livre et qu’ils découvrent d’autres univers, d’autres mondes qui leur ouvrent l’esprit et leur apportent la connaissance pour se construire et construire le pays.
Quel regard portez-vous sur l’industrie du livre ou des lettres en Côte d’Ivoire ?
Au niveau de la littérature, le Congo a un regard de fierté pour la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a sa touche dans le cercle de la littérature mondiale. De ses écrivains, nous pouvons citer entre autres Bernard Dadié qui a marqué tout le continent par son combat pour la dignité de l’homme noir et ça, c’est un fait remarquable jusqu’au Congo.
Retranscris par Philip Kla