Culture

Interview/3 questions à…Lydie Pongault (Ministre congolaise):« La Côte d’Ivoire a sa touche dans le cercle de la littérature mondiale »

interview-3-questions-a-lydie-pongault-ministre-la-cote-divoire-a-sa-touche-dans-le-cercle-de-la-litterature-mondiale
La ministre Marie-France Pongault (à g) a témoigné sa fierté pour la politique du livre de la Côte d’Ivoire. (Photo : DR).
PARTAGEZ
Présente en Côte d’Ivoire dans le cadre de la 13e édition du Salon international du livre d’Abidjan (SILA) où elle a conduit une forte délégation d’artistes, d’écrivains, d’éditeurs…, Marie-France Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs de la République du Congo, a traduit sa fierté sur la politique du livre de la Côte d’Ivoire.

Quel est le sens de votre présence et surtout la participation de la République du Congo en qualité de pays invité d’honneur à la 13e édition du Salon international du livre d’Abidjan (SILA) ?

Tout d’abord, je tiens au nom de mon pays et surtout du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, à remercier le peuple ivoirien de nous avoir donné l’opportunité d’être ici et d’être pays à l’honneur de cette 13e édition du Salon international du livre d’Abidjan. La Côte d’Ivoire et la République du Congo, comme l’a si bien dit madame la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, ont la même approche, la même vision culturelle, en tout cas, en ce qui concerne le livre. Et toutes les deux, en tant que ministres en charge de la culture de nos pays respectifs, souhaitons montrer et concrétiser cette politique de nos deux chefs d’État, Alassane Ouattara et Denis Sassou-Nguesso, pour que la littérature africaine soit lue, valorisée et reconnue. C’est un pilier fondamental de cette politique.

A lire aussiDigitalisation et promotion de la destination Côte d’Ivoire: Un « pass touristique » comme solution pour booster le tourisme ivoirien

Le livre est généralement considéré en Afrique comme le parent pauvre des politiques culturelles. En êtes-vous consciente et comment comptez-vous faire bouger les lignes ?

On peut penser que le livre est le parent pauvre de la culture, non. Le livre est un élément important de la culture. C’est fondamental. Au Congo, nous avons une politique décentralisée de la lecture publique. Nous avons des bibliothèques dans les régions, au niveau des municipalités également, pour que les jeunes puissent être proches du livre et qu’ils découvrent d’autres univers, d’autres mondes qui leur ouvrent l’esprit et leur apportent la connaissance pour se construire et construire le pays.

A lire aussiJournée mondiale du tourisme / La Côte d’Ivoire le Top 5 des destinations d’Afrique

Quel regard portez-vous sur l’industrie du livre ou des lettres en Côte d’Ivoire ?

Au niveau de la littérature, le Congo a un regard de fierté pour la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a sa touche dans le cercle de la littérature mondiale. De ses écrivains, nous pouvons citer entre autres Bernard Dadié qui a marqué tout le continent par son combat pour la dignité de l’homme noir et ça, c’est un fait remarquable jusqu’au Congo.

Retranscris par Philip Kla

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Inscrivez-vous et recevez chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire