Quelles leçons tirez-vous du match contre le Brésil ?
En venant à ces Jeux olympiques, nous nous attendions à des matches épiques. Surtout quand vous tombez sur le tenant du titre avec toutes ses ambitions, ce n’est pas facile. Nous savons dans quelles conditions nous sommes arrivés ici. Nous avons dit aux Ivoiriens que nous venons pour jouer trois finales. Nous venons de jouer deux finales, au tableau nous avons 4 points, je pense que c’est bon prendre. Notre objectif, c’est de pouvoir passer ce premier tour. Mais il faut savoir que c’était inespéré pour tout le monde. Je me suis dit qu’on allait profiter de la supériorité numérique. Mais après quand vous regardez cette équipe brésilienne qui joue ensemble depuis de longues années, vous avez vu comment ils nous ont laissé le ballon. Mais nous avons eu du mal à donner de la vitesse à la balle dans les couloirs. Je pense que si on était mieux préparés comme le Brésil, peut-être qu’on aurait gagné ce match. Toutefois, il ne faut pas pleurnicher. La logique voudrait qu’étant en supériorité numérique, on gagne mais on a vu des équipes perdre à 11 contre 9.
Vos joueurs étaient-il prêts au plan physique ?
Sachez que les deux matchs que nous venons de jouer sont comme des matches de préparation pour nous. Lors du premier match, on fait près de 45 minutes sans pouvoir poser le pied sur le ballon. En deuxième mi-temps, on s’est amélioré, on a eu une meilleure tenue de balle. J’espère qu’avant le match contre l’Allemagne, on va pouvoir récupérer et donner plus de vitesse à notre jeu.
Comment envisagez-vous le match contre l’Allemagne ?
On prend match par match. C’est une autre paire de manche, le match contre l’Arabie saoudite et le Brésil. Nous avons observé le match de l’adversaire, nous allons tirer les conclusions pour pouvoir mettre les conclusions en marche.
Sercom CNO