De quoi s'agit-il ? Depuis la dernière coupe d'Afrique au Cameroun, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de recourir aux créateurs de contenus sur les réseaux sociaux pour la promotion des Can. Les choix ne se font pas n'importe comment. Trois critères ont été arrêtés pour le choix des influenceurs par la CAF
1) Avoir une image positive et non à polémique ;
2) Être apolitique avec des principes éthiques en accord avec le sport ;
3) Avoir des followers issus de toutes les strates des populations.
Sont exclus d'office les influenceurs abonnés au bad buzz, à la moralité sujette à caution et nageant dans les sujets politiques clivant.
Sur la base de ces critères, les influenceurs ont été choisis, composés essentiellement d'Ivoiriens. J'ai eu accès à la liste qui a été composée depuis le Premier ministre Achi Patrick. Je peux dire qu'elle est objective, de mon point de vue bien sûr.
Comme nous ne sommes pas les seuls à jouer la Can, la CAF a choisi une Camerounaise pour l'Afrique centrale et une Malienne pour l'Afrique de l'ouest pour accompagner nos influenceurs.
C'est le même principe qui a prévalu dans le choix des artistes qui ont composé l'hymne de la Can. Bien qu'étant pays organisateur, la CAF nous a imposé, en plus de A'SALFO, une Nigériane et un Égyptien. C'est encore le même principe pour la construction des stades. Tant que la CAF ne donne pas le OK, malgré le fait que le stade nous appartienne, aucun match ne pourra être jouer dessus. C'est dire que nous serons jamais exclusivement les seuls à quelque niveau d'organisation que ce ce soit. Il y aura toujours des frères et sœurs d'autres pays.
C'est donc le lieu de rassurer tout le monde, surtout nos influenceurs. La Côte d’Ivoire n'a pas été oubliée. Elle travaille selon un process clair et transparent. Quand le timing l'exigera, la liste sera publiée. En ce moment, nous allons engager le débat sur le sexe des anges.
Yacouba DOUMBIA