Abidjan, le vendredi 2 juillet 2021 (lavenir.ci)-Après 2 ans sur le banc de l’Asec Mimosas, Julien Chevalier vient de donner au club Jaune et Noir, son 27e titre de champion de Côte d’Ivoire. Le technicien français revient sur les facteurs déterminants de ce sacre.
Qu’est-ce que ça vous fait d’être celui qui a coaché la meilleure équipe de cette saison ?
C’est énorme, c’est une grosse performance que nous venons de réaliser. On ne s’en rend pas compte actuellement, mais demain, les jours à venir tranquillement, on va plus savourer ce titre que nous décrochons au prix de notre sueur et de notre détermination au travail. C’est le résultat d’un travail acharné, nous sommes partis de pratiquement rien, avec cette équipe de l’Asec. Nous avons tout reconstruit pour en arriver-là et c’est ce qu’il y a de plus fantastique. Mais en même temps, cela a été rendu possible grâce à l’état d’esprit de tous les garçons, de tout le staff. J’ai eu des guerriers avec moi, des gars qui ont accepté de travailler comme des fous et qui se sont dépassés pour cette victoire que nous avons au bout de la saison. Chapeau à tous les garçons, c’est ensemble que nous devons savourer. Bravo à tous !
Vous avez affronté une équipe du FC San Pedro qui vous a donné, à chaque fois, du fil à retordre. N’est-ce pas cela qui a davantage motivé vos joueurs à décrocher le titre ?
J’avoue que le FC San Pedro a été très valeureux ce soir. Au-delà, je dois dire que toutes les équipes de cette saison ont été valeureuses. Personne ne voulait se laisser battre par l’Asec. Tout le monde voulait la peau de l’Asec. Il fallait donc être plus fort que tous et c’est ce qui nous donne le droit d’être sacrés ce soir.
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Quel a été l’élément déterminant de cette victoire ? Qu’est-ce qui a fait la différence en faveur de l’Asec, depuis le début de la saison jusqu’aujourd’hui ?
Tout le mérite de cette victoire revient aux joueurs qui ont été exceptionnels du début jusqu’à la fin. Ça tient aussi de la volonté des joueurs d’y arriver. Depuis le début, ils ont travaillé avec acharnement pour cela et ils en sont aujourd’hui récompensés. Il n’y a pas de secret particulier, il n’y a que le travail qui paie. De là où nous sommes partis, il fallait énormément travailler.
Après des années d’échec, vous avez enfin le titre tant attendu. Quels sont maintenant les challenges de l’Asec ?
Nous allons d’abord nous reposer. Nous l’avons bien mérité, au vu de notre parcours. Après, nous allons continuer de travailler pour faire grandir davantage ce club. Nous allons continuer de nous perfectionner, parce que nous avons désormais, la pression du champion et c’est toujours le terrain qui va nous départager.
Personnellement, comment vous sentez-vous de pouvoir redonner le sourire aux supporters Jaunes et Noirs et de ramener ainsi l’Asec au premier plan ?
Je suis heureux, mais pas plus que les autres. L’Asec est un très grand club, avec une histoire fabuleuse qui a été écrite avant moi. Après moi, il y en aura d’autres. Pour l’instant, nous écrivons notre petit nom dans ce palmarès de l’Asec et c’est tout à notre honneur. Nous ne pouvons qu’en être fiers.
Réalisée par Manuel Zako
