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Ligue des champions: Quand l’Asec peine à retrouver ses couleurs  

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Les Mimos sont désormais contraints à gagner face au Horoya, dimanche prochain. (Photo : DR)
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Les Jaunes et Noirs sont dos au mur. La qualification pour les phases de poule de la LDC s’annonce difficiles. Mais pas impossible.

Cette défaite-là est bien plus amère. Ce dimanche 9 octobre, sur leurs propres bases, au stade de Yamoussoukro, les Jaunes et Noirs ont laissé filer des points, à la surprise générale. Les Mimos se sont inclinés (0-1) à domicile, dans le match aller comptant pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions, face à une formation du Horoya de Guinée qui a su saisir sa chance et frapper au moment opportun. Cette défaite à domicile, rend la tâche plus difficile à l’Asec pour le match retour, dimanche prochain à Conakry en Guinée. Il n’y a plus de place pour les calculettes.

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Les Mimos, dos au mur, sont contraints à une victoire de plus d’un but, pour espérer décrocher directement la qualification pour les phases de poule de la Ligue des champions (LDC). Si ce n’est pas le cas, comme la saison dernière, les hommes de Julien Chevallier seront automatiquement éliminés et reversés en Coupe de la confédération. Les Jaunes et Noirs qui signent leur retour en compétition africaine, après des années dans le ‘’désert aride’’, peinent visiblement à se retrouver. Le rêve de goûter à nouveau au plaisir de la Ligue des champions, est peut-être en train de se transformer en cauchemar avec ces résultats en dents de scie. La réalité est difficile à accepter, mais elle est indéniable. Face aux adversaires d’un certain niveau, les Mimos tâtonnent et déjouent.

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Dimanche encore, ce fut le cas, malheureusement. Le coach, lui-même, n’a pas cessé de le marteler, il y a de cela quelques mois : « l’équipe de l’Asec est jeune et quelque peu inexpérimentée pour ce genre de compétitions ». Pour Yéo Martial, ancien sélectionneur des Éléphants, le prétexte de l’équipe jeune et inexpérimentée, ne tient pas. « Il faut surtout utiliser cette jeunesse, cette fougue de l’inexpérience, pour déstabiliser les adversaires. L’expérience d’une équipe dépend de tout un ensemble. C’est le staff, expérimenté, qui doit orienter les joueurs qui découvrent une compétition », exhorte-t-il. Selon lui, « il faut qu’on ait également l’esprit des compétitions africaines. Jouer un match de championnat, c’est différent d’un match de coupe africaine. Le Horoya est une grande équipe certes, mais elle peut être prenable si les Ivoiriens démarrent en force, en tentant de rattraper leur retard au score ». Comme l’année dernière, il faut éviter de tomber dans les mêmes travers. La saison dernière, les Mimos ont échoué aux portes de la LDC, empêchés par le CR Belouizdad.

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Vainqueurs à l’aller (3-1) contre les Algériens, les Jaunes et Noirs ont laissé filer leur ticket qualificatif en s’inclinant (2-0) en terre algérienne. L’Asec Mimosas doit réagir malgré ce faux pas. Car sa qualification en phase de poule de la LDC recèle un enjeu bien plus grand et un intérêt national. Celui de la revalorisation de l’indice CAF de la Côte d’Ivoire. Le pays pourrait, si l’Asec réussit un bon parcours en LDC, avoir 2 représentants dans la compétition. « Perdre à domicile, c’est vraiment difficile pour toute équipe », reconnaît Yéo Martial. Mais, dira-t-il, « c’est le football, tout est possible, mais je pense que ça va être difficile. Si l’Asec tombe sur une équipe de Guinée, à la maison, qui pense avoir fait le plus gros du boulot, les Mimos peuvent en profiter et prendre l’ascendant. Il n’y a plus rien à conserver, la clé de ce match, c’est de tout mettre dès l’entame. Il faut jeter toutes les forces dans la bataille et jouer le tout pour le tout. Il y a une chose que les Jaunes et Noirs doivent avoir à l’esprit : l’arbitrage peut être jugé défavorable. Il faut juste se dire qu’il n’y a plus rien à perdre ».

Manuel Zako

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